dimanche 9 juillet 2017

Dodecanese 2017


Journal de bord Dodecanese 2017

A bord De Pathos, Lagoon 400

Vendredi 21 juillet
Nisyros - Kos marina. - 25 milles. 
Vent NW 10 à 36 nds ! Gv a 2 ris puis moteur.

Dernier jour de navigation.
Arrêt baignade à notre ilot de Yiali. Mais cette fois à son extrémité Nord Ouest. 

Yiali. Au centre, l'isthme avec la jolie plage. A gauche la pointe Nord Ouest, protégée par un avancement rocheux, sans la plage mais slencieuse

La plage est mons joliie , voire absente mais aucun bruit d'usine.
Pas de possibilité de décoller au vent de la bande de rocher. La zone sous le vent est moins perturbée que derrière l'isthme central.
Marius et Gaston en surf puis Marco en nage tractée. Evidemment le vent se casse la figure juste à ce moment là et séance peu concluante pour Marco.

Au travers, tribord amure, cap au Nord pour rejoindre la pointe Nord Est de Kos. Vent perturbé par l'île qui s'évanouit puis remonte jusqu'à plus de trente noeuds sous les reliefs à l'Est. Sans doute un vent catabatique. 

On s'attend à un effet venturi terrible dans le détroit entre Kos et la Turquie. En fait, cela se calme et s'établit à 20 noeuds.
La côte est basse, défigurée par les constructions. Le vent souffle dans l'axe du détroit. Exposition idéale pour le kite. Quelques voiles à Ak Louras où les conditions semblent idéales. Ecole de kite. Il nous manquera un jour pour aller tester le site. 

Retour à la base Istion à Kos Marina. Rien à redire sur ce loueur. Très pros , rapides, bateau bien équipé. En cherchant la petite bête, on aurait souhaité quelques panneaux solaires supplémentaires. Eux non plus ne cherchent pas la petite bête, le checking out prend 10 minutes, ils vérifient juste les coques, le guindeau, les winches.. Pas les voiles. 
Il faut dire que le terre moto les a un peu secoués. Les bureaux ne sont plus accessibles et ont été transférés dans un bateau.

Dernière soirée où nous constaterons les degâts causés par le séisme. 








L'arbre d'Hyppocrate. Sous son ombre, il donnait ses leçons de médecine en 1500 avant JC. Il ne reste du kiosque que des ruines. J'enrage de ne pas être venu jusque là deux semaines plus tôt pour voir tout cela intact.








Les quais du vieux port se sont affaissés de 50 cm.




Pope sur un perron d'hotel .    Fifou.  Kos, 2017



Jeudi 20 juillet

Yiali - Nisyros.  3 milles. Vent 9 noeuds NW. Moteur.

Le down wind de Yiali à Paloi pourrait être un hold up mais le vent n'est pas au rendez vous, surtout sous la dévente de l'île.
Départ de la Rhodo's cup. Le port est maintenant vide. Bateau vite amarré.
Les aigles de la route qui sommeillent en nous fendent l'azur sur leurs machines surpuissantes, ivres de liberté, défiant les règles de notre société mesquine et mondialisée. 
Nous avons loué des scooters.

Little frenchies


Visite des petites villes perchées d'Emporio, de Nikhia, et du volcan, point d'orgue d.une journée à Nisyros.

Le port de Palon ou Paloi en regardant vers le nord. Yiali en arrière fond.

Île peu attrayante sur les cartes marines. Toute ronde, pas d'anfractuosités, aucun mouillage.
Et c'est finalement une vraie découverte. Plus verte que les autres, des cultures en terrasse, des villages superbes. Un peu trop préparés pour l'assaut touristique journalier en provenance de Kos, toute proche. Mais superbes quand même. 

Le cratère vu depuis Emporio

Emporio. Fils électriques.

Le cratère depuis Nikhia

Motarde de Grèce

Mère et fils

Jeune padawan en apprentissage



Une activité volcanique certaine. Les oeufs cuisent sur le sol du cratère central.


Jeune padawan prenant confiance


Padawan 2

Padawan 3

Pat ne veut plus lâcher son scoot. 


Des thermes à l'activité incertaine.
Nous ratons l'exploration des thermes abandonnés sur la plage d'Avlaki au Sud.
Il y a surement moyen de kiter en partant des plages à l'Est du port de Paloi mais nous n'aurons pas le temps.
Apéro à l'hotel.  ......entreptrise familiale. Piscine à 35 degrés. Léger goût de fer. Salée, mélangée avec de l'eau de mer. Une douzaine de mètres de long. Agréable de pouvoir faire des longueurs à cette température.  Vidée et nettoyée tous les soirs.


Gyros pita sur la jolie place de Mandraki au son d'une chorale locale.

Au milieu de la nuit, une vague soulève le bateau et la passerelle tape violemment sur le quai.
Je sors en caleçon. Tout l'équipage du voillier voisin est sur le pont. Italiens avec un pavillon belge, ne parlant pas anglais, communication difficile. Mais ils répètent "terre moto" et "solo primera replica" et semblent bien inquiets. Je me recouche sans etre certain d'avoir bien compris.
Le lendemain matin, nous apprenons via les sms qu'un tremblement de terre a frappé Bodrum et provoqué pas mal de dégâts à Kos.





mercredi 19 juillet
Bueyek Koy - Nisyros 13 milles. Vent NW 15 à 25 noeuds. 
Au près, tribord amures 
Les deux petits ports de l'île sont pleins à craquer. La "Rhodo's cup" fait escale pour la nuit. 
Le port de Paloi est beaucoup mieux protégé que le port de Mandraki. C'est là que nous reviendrons demain. En attendant cap sur le petit ilot Yiali. 
Un isthme sépare deux élévations exploitées par des sociétés minières pour leur richesse en obsidienne, kaolin et autres. Pas très glamour. Plutôt un décor de scène finale d'un James Bond avec les grues et tapis chargeurs qui s'avancent au desus de l'eau.. Et bruyant en plus.


Mouillage parfait sur fond de sable qui remonte doucement et retiendra parfaitement notre ancre.

L'isthme culmine à dix mètres, suffisant pour perturber le vent. Le kite n.y est pas très agréable.
Après cinq minutes de transport du matériel, on découvre une immense plage rien que pour nous.
Vent régulier, bon spot de vague. Enfin une vraie session !
Au soleil couchant, Marius fait le show devant les bateaux.








Mardi 18 juillet
Moteur babord :4871 h  tribord  4858 h
Symi - Bueyuek koy (Turquie). 28 NM
VENT WNW 15 a 25 nds. Moteur.

Le meltem est revenu dans la nuit et le ciel est à nouveau bleu immaculé.
Ballade dans les ruelles escarpées de Symi. Etonnant. Alternance de facades bien rénovées, qui fait tout le charme de Symi depuis le port, de ruines, de terrain vagues jonchés de détritus. Le point de vue depuis la petite chapelle vaut le coup. 

Fort potentiel




Vision panoramique : au centre le port de Symi, a droite de la chapelle, l'anse de. Flonika (autre nom dans le guide Imray) qui peut être une alternative pour visiter Symi




Mouillage du matin sous une jolie chapelle de l'autre côté de la baie.
Puis plein ouest, face au vent qui va monter jusqu'à 25 nds. 
On se met à l'abri des cotes Turques.
Et on arrive enfin dans la baie très calme de Bueyek. 
Amarrage au ponton de la taverna Turque.

A Hisser le pavillon Turque. En quelques milles nous avons changé de monde. Les femmes en burka reprisent les filets avec leurs maris sur de petits bateaux de pêche, boivent le thé et mangent le oumous sur un tapis à même le pont. 

 Le relief parait idéal pour une petite session de kite au vent. 
Ca ressemblerait bien au spot idéal


Nous tombons  en fait sur une cité antique en cours de fouille et restauration. Le bassin au Nord Ouest est l'ancien port de guerre alors que celui ou nous nous trouvons était le port commercial.
Mais résultat ce petit bassin idéal avec une plage d.où nous aurions pu décoller fait partie du site archéologique cloturé. Le vent qui est passé Nord est en plus très rafaleux. Marius tirera quelques bords le soir, on a beaucoup d'espoirs pour le matin suivant mais ca ne donnera rien. 


A ne pas eliminer des spots potentiels cependant, avec un vent plus Ouest et mieux établi, ca doit marcher asez bien, avec une sécurité maximale. 







Lunidi 17 juillet
Tilos - Symi. Mer plate. Pétole. 
Heures moteurs  : Babord : Tribord : compteurs muets pour l'instant.

Le matin nous découvrons une belle plage bordée d'arbres aux eaux limpides.. Carte postale tempérée par le côté sauvage et aride de l'ensemble. 
Un bel hôtel à la végétation luxuriante derrière la plage. 


Vent de Sud Ouest, humidité, nuages inconnus. Le meltem a disparu. 
Cap au Nord Est au moteur. Une touche en quittant Tilos, le poisson s'échappe juste avant d'être remonté sur le pont. Une deuxième à quelques milles de Symi. Cette fois un beau thon de 8 kilos environ qui finira dans notre assiette.






On remet 100 litres de gasoil à la station à babord à l.entrée du port. Au bout du quai Ouest.






Mouillage à Ormi Kharani juste à l'extérieur du port de Symi. Les fonds sont importants. L'ancre par 20 mètres de fond et deux amarres à terre. Pas dans le port pour éviter le bruit. Un chantier débutera à l'aube devant le bateau. Pas prévu. 

Dimanche 16 juillet
Astipalea - Tilos. 55 milles. Cap au 105. Vent NW 15 à 25 noeuds. 2 ris puis 1 ris. Grand largue babord amures.

Le port d'Astipalea

Skala Astipalea vu de l'Est


Halte dans les eaux turquoises de Nisos Kutzomiti puis de Nisos Kounoupia.
Voiles finalement établies vers 15 h. Le vent nous soutient avec plus de 15 noeuds jusqu'à quelques milles de Tilos. 


Vous avez dit Coucher de soleil ?

Approche finale dans une nuit d'ancre. Heureusement, le vent s'est calmé, la baie d'Eristou est immense et les quelques voiliers repérables à leur feu de mouillage. 




Samedi 15 juillet
Vathi - Skala sur Astipalea. 18 milles. Vent 15 à 30 noeuds. Mer formée.

Pathos enroule l'aile droite du papillon.
Deux ris dans la grand voile, ce n'est pas de trop, rafales à 30 noeuds au passage du cap le plus à l'est.
Mouillage à Ormos Maltezana puis dans une crique innominée au point le plus étroit d'Astipalea pour nous permettre de traverser vers la côte au vent avec notre équipement de kite. L'éternel problème d'arriver à trouver un mouillage abrité des vagues pour le bateau mais pas abrité du vent. Les barrières de corail, dans les mers tropicales, qui dépassent à peine de la mer sont parfaites. Ici c'est tout le contraire. Le moindre rocher derrière lequel nous jetons l'ancre fait cinquante mètres de haut. 
Plages au vent inexploitables.
Arrêt pour la nuit a Ormitos Skala, sous la chora. 
A peine une dizaine de places à quai et malgré notre arrivée tardive, au moins une de libre pour nous. 
Il faut mouiller l'ancre avec beaucoup de chaine face aux rafales de Meltem qui vous jetteraient volontiers sur le quai. Bonne tenue de l'ancre. Un peu de ressac mais raisonnable alos que ça souffle à 20 noeuds dehors. Eau et elctricité sur des bornes à quai. Prix toujours aussi raisonnables. Seule la longueur du bateau compte. Ca arrange bien les navigateurs sur caravanes des mers que nous sommes.
Un grand quai à l'extérieur de la digue pour les pêcheurs et les ferries, moins protégé mais plus facile d'accès. un Amel y est amarré. Quelques bornes aux emplacements les plus proches du port.

Astipalea est un peu loin des circuits de charters, nous n'avons pas croisé un bateau de loc depuis plusieurs jours. Et en plus, le guide Imray, la bible de la navigation la qualifie de très jolie vue du large mais délabrée vue de près. Cela a du changer depuis notre édition de 2007 car nous découvrons un charmant village qui entoure le port et une non moins dynamique et charmante chora accrochée à son château. Pour moi la plus jolie ville visitée jusqu'ici. Repas de pitas et kebabs.

Le long quai des ferries à Skala Astipalea. Au fond la jetée qui protège le petit port




















Une photo pour faire frémir le captain Bouch


Vendredi 14 juillet

Cap au SSE sur l'île d'Astipalea. Vent Nnw 15 à 20 noeuds. On ne se pose pas la question de savoir s'il y aura du vent. Il est toujours là. Passant du NNW au WNW et de 12 à 25 noeuds. Selon l'heure de la journée. Windguru donne de bonnes indications mais loin d'être précises. Et sous estimées.

Au grand largue, allure bien agréable.

Astipalea ressemble à un grand papillon volant vers le Nord Ouest. A l'intérieur de l'aile droite, un trou , Vathi, promet un abri idéal. 
Promesse tenue. Mer intérieure. Pas une vague. Pourrait contenir une flotte entière. Ancien repère de pirates. 
Et cette fois, pas un seul autre bateau. 
Cinq à six mètres de fond de sable. Si on dérape ici je me fais Pope. 
Tentative de kite. Trop abrité du vent. Envore décevant.
Consolés par une bonne taverna. Au fin fond du bout du monde, la taverna Grecque est toujours tapie.







Jeudi 13 juillet
Patmos - Levita via Kalikatsou. Vent WNW 13 à 20 nœuds. Grand largue, un ris dans la GV. 

Le port de Patmos vu du Sud Est

Chora et citadelle de Patmos



Appareillage aux aurores de 11 h. 
Le rocher Kalikatsou, célèbre parmi les ermites.
Repéré la veille pour son espèce de plage bien orientée pour ...le kite.
Et c'est bien le cas. Avec un mouillage idéal, au vent mais derrière un grand platier qui remonte a 1m50 et brise la houle. 

Plage de gros galets gris brulants sur terre, glissants sous l'eau. Pas un problème pour un kiteur motivé. 
Mais cette fois c'est le vent qui nous abandonne. La kite scoumoune est de retour. Galères de voile qui tombent sous les yeux amusés des chèvres à l'ombre du moulin.

Le rocher Kalikatsou vu du Sud Ouest

Aire de décollage presque idéale



Route au Sud vers nisos Levitha, la plus orientale des cyclades. Au grand largue sous un ris, le bateau avance à 7 noeuds. La mer se calme dès qu.on passe la pointe est de l'île. La longue calanque d'ormos Levitha semble un abri idéal. Le seul habitant a mouillé une douzaine de corps morts. Qui sont presque tous occupés !
Ormos Gerani est bloquée par un seul bateau qui a tiré des lignes à terre de tous les côtés. Nous demandons poliment le passage. Mouillage bien tranquille au fond avec pour seules voisines les brebis. Repas à bord.  Les guides signalent une taverne à terre mais pas vue.


Ormos Levitha. Le matin, les bateaux sont partis, les corps morts sont libres.


Mercredi 12 juillet
Arki - Patmos 8 milles. Vent NNW 12 montant progressivement à 20 noeuds. 
Vérification niveaux des deux moteurs 

Courte traversée par vent de travers. Nous sommes arrivés au point le plus nord de notre périple péloponésien. Nous hésitons à monter plus au Nord jusqu'à Nisos Ikaria qui fait partie des sporades de l'est mais nous avons un peu la flemme. Donc a partir de maintenant le vent sera bien orienté, au moins jusqu'à Kos. Fini le moteur. Vive la voile. 

A quai à Skala Patmou. Sur ancre, deux amarres à l'arrière. Tendu, par 20 noeuds de vent de travers. Qui tombera immediatement après. 
Chaleur torride à l'abri du vent. Nous hésitons a repartir après avoir ravitaillé. Finalement nous restons pour reprendre contact avec la civilisation. Les prochaines iles seront très sauvages. 


Ascension jusqu'au Holy Monastery de Saint Jean.  En passant par la grotte (fermée) où Saint Jean a dicté le texte de l'apocalypse. La chora sous le monastère (fermé) est superbe. Petites ruelles blanches. Petits restos (ouverts) bondés semblant habiles à piéger le touriste.

Diner au port dans la rotisserie Pappou. Pour info, repas copieux de brochettes et pita à dix pour moins de soixante euros. Et la nuit au quai avec eau et électricité pour moins de dix euros !




Mardi 11 juillet
Nisos lepsos - Nishida Arkoi. (Ou Arki)

Le problème du blog c'est de définir une chronologie, et là, c'est un peu raté

Bref , depuis Lepsos, courte navigation plein nord, au moteur, face a 12 à 16 noeuds de vent.
6 milles plus loin nous voici dans les eaux turquoises entre vrak kalovoula et arki. Rien à envier aux bleus des caraibes. 

Nous repartons l'après midi pour Port Augusta. Quelques places à quai. Nous mouillons juste à l'entrée de la petite baie et portons deux amarres à terre sur le quai des ferries.
Face à la taverna improbable de captain Stephanis. 
Le patron pêcheur et son épouse sont adorables. Diner à terre devant le bateau. Festin de mezze, calamars, poissons...
Je lui suggere de sceller quelques anneaux sur le quai pour encourager les bateaux à s'amarrer devant chez lui. 
Ne dit pas non par politesse. Mais on sent bien que la capture du touriste n'est pas son sport préféré. Plutôt la pêche, tout seul sur son bateau.

Chez Stephanis, LA taverna Du Diodecanese 


Avant d'aller diner et pendant que les filles faisaient la boutique, nous sommes allés kiter à l'entrée de la baie avec Marius et Gaston. Disons que les garçons se sont sacrifiés pour faire kiter leur vieux père. Petite plage un peu déventée pour lever la voile. Marius m'emmène le foil au large puis me passe l'ensemble. Pas mal de vagues, mais enfin une session correcte. Jusqu'au moment où je n'arrive plus à tirer un bord. Je m'injurie copieusement. Avant de comprendre, horreur, que l'empennage du foil a disparu. Et la partie arrière du fuselage est largement délaminée. Nous patrouillons, moi avec le surf, les garcons en annexe jusqu'à la tombée de la nuit. Même chose le lendemain aux aurores. Peine perdue. Ô rage.

"Pope dans une toyota noire"
Patmos .


"Pope dans une ford fiesta noire"

Ce deux œuvres signées de l'artiste Fifou et gracieusement prêtées par le MOMA expriment toute la dualité de l'auteur.
Il a su saisir et transmettre le caractere fuyant, nécessaire et contemporain de la religion.
Certains critiques du 20 ème siècle ont pu soulever un point qui mérite de s'y attarder. La Ford fiesta n'est peut être pas une ford fiesta. Cependant au 21 ème siècle les critiques d'art Pope avec Davios getarkis à leur tête se sont accordés pour dire que cela n'enlève rien à la force de l'œuvre.


Arrivée à la Chora de Patmos


Les filles partent en ville sous la surveillance de leurs bodyguards


Le petit quai de Port Augusta sur Arki




Samedi 8 juillet : embarquement avitaillement.

Dimanche 9 juillet : kos - pserimos via nisidha plati
Vent NW 15 à 20 noeuds. Tout dessus puis 1 ris GV
Halte à NISIDHA PLATI. Beau rocher pour plonger. Qui attire les bateaux de touristes. Petit coup de kite dans le canal entre plati et pserimos. 
Beaucoup de courant. 
Mouillage devant la plage de Pserimos. Micro village de carte postale.
Repas à la Taverna Manola. Que du bonheur de la Grece..
Nuit agitée, bon ressac, heureusement que nous sommes sur un catamaran.

Heures moteurs : tribord 4831 h. Babord compteur 4845 h

Lundi 10 juillet
Pserimos - Lipsos via Nisos Arkhangelos

Vent de moins de 10 noeuds NW. On va en prrofiter pour remonter vent debout au moteur.

On laisse Kalymnos sur notre babord puis Leros. Mouillage sous les ilots arkhangelos, complètement au Nord Est de Leros.  Joli plage.. Petite taverna. Beaucoup de bateaux cependant dans ce coin pourtant perdu. 
Petit coup de kite . Ça parait idéal mais finalement très rafaleux.
Plein nord à la voile vers lipsos. En arrivant a quelques milles d'ormos Kouloura, coup de vent à 25 noeuds. Surgi de nulle part.
Mouillage à Ormos Kouloura et repas delicieux à la taverna Daïlaïlaï

Ormos Kouloura





Ca y est. La grece ! Chez Manola à Pserimos. 

Diodecanese  1ère partie : Kos, à terre. 

Vol sans probleme de Lyon à Kos via Athenes sur Aegan. On recupere notre voiture à minuit et on s'installe au Sunset Hotel. 

Vendredi 7 juillet : exploratio du coin.

Le spot de Marmari

Pas un spot de debutant. Beaucoup de clapot voire un petit shore break.
Par contre jamais plus de 10 voiles et ça, ça n'a pas de prix.



Le soir, on fête les laureats chez Lofaki sur les hauteurs de Kos



Les Gaulois envahissent le Royal greek hotel. Seul le nom est Grec, les occupants plutôt Hollandais ou teutons. Avec la couleur de peau exposée au soleil qui va avec...


J.ai osé..non....si


Notre fiat dobblo bourrée à craquer


Pathos à quai


Le petit port de Pserimos