mercredi 30 juin 2021

Tahiti et ses îles. A bord de Kava II. Lundi 28 juin

Finalement, nous ne sommes pas restés dans la baie de Nuarei. 
Même sans vent, le courant dans le lagon était déjà impressionnant. 
L’endroit était pourtant bien joli avec l’hotel Sofitel que nous avons visité pour l’happy hour. Touristes essentiellement Américains. Ce ne sont pourtant pas les prix de Bora Bora. Lors de notre diner à l’intercontinental, nous nous étions amusés à regarder le prix des hôtels. Sept mille euros la nuit, quand même, au Four Seasons.  
Sortie par la passe Vaiare, réentrée dans le lagon plus au sud par la passe Teruaupu, mouillage devant le motu Ahi.
Motu auparavant bien connu pour son lagonarium. Un entrepreneur avait monté un restaurant sur le motu et organisé la visite sous marine. Sans doute sans autorisation. Maintenant tout a disparu, le motu est squatté; tentes, drapeaux ou draps qui sèchent, on ne sait trop. drôle d’ambiance. Nous sommes seuls dans le lagonarium; vestiges de cordes qui devaient servir à se déplacer sous l’eau. 
Appareillage pour continuer le tour de l’ile dans le sens horaire afin d’éviter de remonter face à la mer et au vent de Nord Est. Passé la pointe sud, on sera abrités. 

Moorea depuis le Sud

Baleine à la pointe ouest de l’île 

Le tour de Moorea dessiné par pmm


Et enfin, dernière ligne droite face au vent d’Est bien costaud. On en prend plein la tête pendant une heure pour 4 malheureux milles. On entre à nouveau dans la baie d’Opunohu. Essai de mouillage à Papetoaï. Seuls. Avec ce gros vent ça fout un peu la trouille. On déménage juste avant la nuit pour venir mouiller de l’autre côté de la baie devant la plage de ta’ahiamanu Un peu plus abrité. Ca va bien brasser toute la nuit. Hachée. 

Mardi 29 juin
On commence par affourcher une deuxième ancre. Je serai plus tranquille. 
Niveaux moteurs vérifiés. 
Ballade à terre pour Pat , Pierre-Marc et Hector. 
Kite pour Gaston et moi. Encore bien compliqué. Des patates toujours des patates dès qu’on quitte le chenal qui est bien étroit. 
Après midi pêche pour les uns, aquarelle pour Pat, wing pour les voileux. Le vent va marquer une pause juste à ce moment là, avant de reprendre de plus belle à la nuit. 










lundi 28 juin 2021

Tahiti et ses îles. A bord de Kava II. Le mot de Pat

Cut scene 1 ou les non dit

Voila notre troisième passage en Polynesie, le premier  fut en 1998 pour une croisière voile avec les Blanblanc (qui arrivent dans une semaine ) à cette époque pas d’enfant, j‘étais même venue avant pour travailler  comme monitrice de plongée mais sans grand succès . En 2000 c ‘était au retour d’Australie où là Philippe avait  eu un poste d’Hand fellow  au st Luke hospital  pour une année, Marius  avait 7 semaines à notre  arrivée à Sydney. N’ayant pas vraiment  d’argent pour notre retour en France,nous avons fait un stop à Papeete pour qu’il fasse un remplacement, de là nous étions allés au Tuamotu et Marquise ( c’est là que Marius a fait ses premiers pas devant l’épouse de Brel qui depuis est décédée et enterrée avec lui, à Hiva Oa) A chaque fois nous sommes logés chez le taote (docteur)Bezeaud au bord du lagon  de Tahiti. Depuis  nous avons tous trois enfants qui se connaissent biens. Les Bezeaud feront la troisième partie de la croisière.

Marius et Coline nous rejoignent vers le 10 juillet (  Marius finit ses partiels le 8 ).


Pour revenir à ce début de voyage: 


Mes hommes m’ont toujours dit qu’eux avaient besoin que de trois maillots de bain...c est pour cela que nous nous sommes retrouvés avec 200 kg de bagage dont 23 kg pris par Pierre Marc (frère de Philippe)sur son  billet, il avait droit à 46 kg.Ce qui explique  pourquoi ce fut un peu compliqué de courir avec tous ça dans les couloirs de la SNCF tout en étant complètement à la bourre pour prendre le train.

J’ai pris 4 maillots de bain j’ai imposé mes palmes ,masque tuba perso( même si ils pouvaient être fournis  par le loueur)nous avons tous une tenue de gala  au cas ou, pas de serviette de bain (bannis sur le bateau de Mourgues, à juste titre ,ça prend trop de place , ça ne sèche pas et ça pue) le reste  des kilos : Kite, foil, wing ,surf, twintip.... gilets auto gonflants du materiel de secu, vidéo (pour Gaston notre vidéo man) j’ai glissé mes moules à madeleine silicone encastrables en cachette (très léger).


Depuis notre arrivée Hector essaye de pêcher en vain, il est au bord de la déprime, il faut dire que   c’est assez rageant de voir autant de poisson sous l’eau et rien au bout de sa ligne... 

Suite à la baignade au milieu des raies pastenagues,requins et des carangues énormes il s ‘est motivé pour partir à 6H30 ce matin sans même avoir déjeuné !  Mais retour bredouille.


Quand à Gaston lui perd pratiquement tous les soirs  au jeu des petits cochons donc   vaisselle  ... ce qui le met dans un état bougon.






La le de Mourgues de nature moqueur a de quoi faire, toute personne susceptible s’abstenir de monter à bord (pour ma part après 29 ans de vie commune, je reste indifférente ou presque à toute attaque sarcastique)


L’arrivée dans l’hotel de  Bora Bora pour notre happy Hours fut remarqué car après accostage sur la plage nous avons été accueillis pour deux tahitiens nous demandant de mettre notre masque, mais j ‘étais la seule a en avoir un, je suis allée négocier avec eux  car après tout ce parcours en annexe  ( petit bateau zodiac)nous n’avions vraiment pas envie de retourner bredouille. Pendant ce temps Philippe et son frère ont commencé à se mettre à poil sur la plage pour mettre leur tenue de gala  en  voyant çà les deux tahitiens étaient mort de rire  (faut dire ça devait changer de leurs clientèles , tous en lune de miel, là ils avaient deux lunes blanches...)  c’était bien sympa de se retrouver les pieds sur terre, le retour fut moins agréable et nos tenue de gala rincées de sel.


Tenues de Gala:  robe,short ou teeshirt non tachés, ni troués, pas trop fripés, Philippe sort généralement son tee-shirt contrefaçons Lacoste dont il est très  fier.


Dés l’arrivée des  Blanjouvan  nous voulons faire une,parodie de koh-lanta...

Les enfants se moquent de PM avec son short trois quart, le tonton n’est pas épargné par la moquerie,dommage il ne sera plus la pour le tournage ,nous avions l’acteur parfait !



Dernière minute. Fin de la scoumoune pêche. Le compteur est débloqué

dimanche 27 juin 2021

Tahiti et ses iles. A bord de Kava II. Jeudi 24 juin- dimanche 27

Dimanche 27. 156 litres. 
Moteur tribord 3682 heures
Moteur bâbord  3730 heures

Jeudi 24 
Nous sommes réveillés ce matin par l’alarme de batteries basses. On a pourtant l’impression de faire tourner  moteur et générateur très souvent. C’est assez agaçant. Phénomène récurrent sur les bateaux de loc. Il suffit qu’un skipper n’ait pas pris soin des batteries, en les laissant tomber trop bas en voltage, et on se retrouve à polluer un mouillage paradisiaque pendant des heures. Kava est pourtant équipé d’un panneau solaire.  




Pat et pm partent au ravitaillement au village en face au petit matin. Nous manquons surtout d’essence pour l’annexe. 

Nouvelle expé aux raies Manta. Des canadiens voisins de mouillage qui vivent sur leur bateau depuis 2012 et sont depuis 5 ans en polynésie ne les ont pas vues. On décide donc de pousser notre chance. Pendant ce temps, Pierre Marc ira explorer le motu en paddle. 
Un motu c’est une île de sable sur la barrière de corail. De quelques mètres carrés à plusieurs km. Des cocotiers sur une étendue de sable qui dépasse rarement 2 m d’altitude. 
A bora, la plupart des hotels de luxe sont implantés sur les motus. Beaucoup sont privés. 

Les raies sont présentes et encore plus nombreuses qu’hier. Elles volent en formation, pirouettent, dansent. 















L’après midi , plongée sous-marine pour le reste de l’équipe. Je reste au bateau pour régler quelques problèmes et envoyer des emails. 








Bertrand de Tahiti yacht charter me répond rapidement. Il me propose de repasser à la base le lendemain. Vendredi, veille de week end, il faudra arriver assez tôt pour que les techniciens soient encore là, ils finissent à 15 h. 

Petite discussion sur le bateau des canadiens. Essentiellement à propos des tuamotus. Ils m’assurent que les passes des atolls ne sont pas si dangereuses en étant prudent et avec un bateau en bon état. Je ne sais pas si nous réussirons à y aller mais je suis un peu rasséréné. Je finissais par mal dormir la nuit en me demandant si j’avais vraiment le niveau marin pour emmener tous ces équipages dans ces iles du bout du monde. . 
J’attends les plongeurs avec l’espoir de partir rapidement et aller prendre un corps mort à Vaitape, capitale de l’île, non pour la visite touristique, peu en disent du bien, mais pour être positionnés en face de la passe de sortie et gagner ainsi deux heures demain matin. Ils rentrent alors que le soleil est déjà bien bas, trop dangereux de naviguer sans voir hauts fonds et patates de corail. Même si le lagon est balisé. 
On partira très tôt demain matin. 
Ce soir, premier resto du séjour avec son happy hour , les poissons délicieux, les tahitiens adorables. 

Le vent de nord est s’est bien levé pendant nos agapes. Navigation contre vent et vagues pendant plus d’une demi heure sur notre youyou.  Nous sommes trempés au bout de 5 minutes. Heureusement, l’eau est chaude et la lune éclaire comme en plein jour. Un vrai « romantic tour » pour Pat



Vendredi 25 juin

Départ aux aurores donc. Non sans regret nous quittons Bora Bora. 
Niveaux moteurs vérifiés
Lorsque nous nous dégageons de la ponte sud ouest, nous pouvons établir grand voile haute et tout le génois. 
Enfin une belle navigation au près, sur mer belle, nous avançons à 7 noeuds cap au 105   
Arrivée à 13 h à la marina Apooiti. L’équipe de TYC monte à bord. Ma petite liste est prête. Sa longueur les surprend un peu. Ils vont être très efficaces. 





Le disjoncteur du panneau solaire, complètement rouillé est remplacé. Dans le doute, les batteries également. L’écran du gestionnaire d’énergie restera muet. Il n’était pas connecté et il manque une pièce pour le connecter. 
La têtière de le grand voile est modifiée. La Gv ne pouvait pas être hissée complètement. 
La VHF reçoit la position GPS. c’est un petit détail qui a son importance. Il s’agit d’une VHF ASN, ce qui veut dire qu’elle est capable d’envoyer automatiquement notre position en cas d’appel de détresse. Si elle connait la position. 
La poulie de davier , cassée, est changée. Le davier, c’est une pièce en métal assez costaud qui supporte l’ancre quand elle est à poste. Et qui supporte le frottement de la chaine quand on remonte l’ancre à l’aide du guindeau. Le guindeau c’est le puissant moteur électrique qui permet de remonter l’ancre. 
Hector récupère un moulinet qui mouline. C’est sûrement la cause de notre pêche misérable

Nous quittons la marina vers 16 heures avec un bateau en meilleure forme. 
Mouillage dans la baie Faaroa

Le planning de navigation prévisionnel que j’avais envoyé à l’équipage en janvier. Nous allons devoir modifier nos plans. 
Un coup de vent d’est est annoncé à partir  du dimanche 27 au soir. Si nous ne voulons pas rester bloqués dans les iles sous le vent, déposer Pmm à Papeete et récupérer l’équipage suivant, il faut sacrifier Huahine et faire route rapidement sur Moorea. 

Samedi 26 juin
Exploration en annexe de la rivière au fond de la baie Faaroa. Végétation prolifique. Parfum de Guyane. Au fond, un quai et un grand jardin botanique. Superbes fleurs exotiques dont j’oublierai le nom. Nous remontons dans l’annexe. Un sympathique tahitien nous propose de venir visiter son jardin. Il récolte  pour nous papayes, tarot, patates douces, gingembre. 



Tatouages tahitiens



Leçon de tarot



Recolte des patates douces



André était déjà une star locale mais en plus l’équipe de Koh Lanta a tourné des scènes sur son terrain. Les stars pouvaient manger ce qu’elles voulaient mais lui n’avait pas le droit de les aider. Les bananes sont délicieuses. Il a été payé cent euros pour pour s’assurer, pendant 24 heures, qu’aucun curieux n’approchait. Un peu chiche le Denis Brognard. 
Quand la maman de Pat va apprendre ça ! Et que les acteurs ont des doublures tellement ils ne savent pas ramer ! ça , ça vient du chauffeur de taxi. 


C’est lourd un régime


Pour finir décrochage de cocos pour se réhydrater. 


Appareillage à 11 heures après avoir sécurisé l’annexe, nouspartons pour Moorea, une centaine de milles au sud est.  

Cap au 110 ; vent de face 10 puis 15 puis 10 noeuds . Les deux moteurs à 2000 tours puis 1800 tours. Ça secoue bien. Désagréable. ça forcit évidemment au début de la nuit. Qui dure de 18 h à 6 h. ça fait long. Heureusement la lune , presque pleine , ne tarde pas à se lever. 
Cela semble difficile de remonter le vent avec ce bateau par plus de 15 noeuds. Il faudra trouver une fenêtre météo ou rester dans les îles de la Société. 
Des bateaux apparaissent sur le plotter , l’écran de navigation gps, grâce au système AIS (automatic identification system). Car la bonne surprise est que Kava a un ais contrairement à ce que m’avait indiqué TYC. J’avais posé la question avant de partir. Et du coup j’en ai acheté un « portable » mais qui a bien du mal à se connecter sur ma tablette un peu ancienne. Ca tombe bien qu’il soit intégré au bateau. L’Ais fait donc apparaitre sur le plotter les « cibles ». On clique dessus et on obtient le nom du bateau , sa taille, vitesse, cap... si lui aussi en est équipé. Obligatoire pour les pro, pas pour les plaisanciers; mais de plus en plus répandu. 
Sinon il faut surveiller les lumières du bateau qui se rapproche. Vert à tribord, rouge à babord, blanc à l’arrière. Par plusieurs « relèvements », mesure de son angle par rapport à notre cap, on peut déduire notre vitesse de rapprochement et risque de collision. Et si un grain passe on ne peut plus rien déduire. Bref c’est un système de sécurité de plus, bien pratique. 
Naviguer avec toute cette électronique devient vraiment un jeu d’enfant. Pas plus difficile que de conduire sa voiture. Il ne faut pas  que ça tombe en panne. Et être assez malin pour ne pas aller contre le vent ce qui n’est pas notre cas actuellement. 

atterrissage sur Moorea au lever du soleil
Moorea au 1er plan, Tahiti, plus à l’est, à gauche sur la photo

La baie d’Opunuu avec le mont Rotui

Mouillage pour le petit déjeuner derrière le récif de Papetoai dans une petite piscine pour à peine 4 bateaux. 

Bref aller retour à Sting Ray City, immanquable  d’après les guides anglo saxons. 

Nous tombons sur un rassemblement de bateaux de touristes et de locaux, une joyeuse orgie de buveurs de bière,  l’eau à la poitrine alors que  requins et en effet raies pastenagues quasi apprivoisées mangent des petits morceaux dans la main et se frottent contre nos jambes. Incroyable. 



La baie suivante en allant vers l’Est, la fameuse baie de Cook. Nous y allons pour faire le plein de gasoil. Les jauges du bateau semblent fantasques. 

156 litres. 
Moteur tribord 3682 heures
Moteur bâbord  3730 heures

Nous repartons pour continuer notre tour de Moorea dans le sens horaire. Le vent va monter demain et je suis bien hésitant quant à l’endroit où se protéger. 
Entrée par la passe Vaiare, en face de Tahiti et mouillage dans la baie Nuarei , dans le lagon face à l’hotel. Parfaitement protégés mais qu’en sera t’il quand le vent va monter à 30 noeuds ?


Photos de l’écran du plotter. Notre trace en noir. 


























jeudi 24 juin 2021

Tahiti et ses iles. Juin 2021. A bord de Kava II



JOURNAL DE BORD 
à bord de KAVA II

Départ de Raïatea le 20 juin 2021

Le skipper doit tenir un journal de bord. Indiquer tous les jours les conditions de navigation, informations sur le bateau, lieux d’escale... je laissais tout ça à bord en partant. 
Lors d’une croisière en Grece, je l’ai saisi sur ma tablette. C’est autorisé. Du moment qu’il y a une trace . J’ai pu ainsi garder toutes les infos. Puis les partager. C’est ainsi qu’est né ce blog. 

Départ marina Apooiti le 20 juin à 10 h 30
Moteur bâbord : 3690 h
Moteur tribord : 3643 h
Vent Nord 7 noeuds puis 2 nds Cap nord nord ouest. Moteur - voile - moteur
L’écoute de génois babord a été remplacée par une neuve semble t’il. Trop grosse pour passer dans le coinceur. Donc installée hors coinceur. Donc celui ci la surélève et elle surpatte systématiquement dans le winch. Agaçant et dangereux. Anne Sophie de TYC nous a donné un bout de secours. Qui a pile la bonne section et deviendra une parfaite écoute bâbord. 
Mouillage devant l’ilot tau tau 13 h 30

La dream team

Une église sur la côte de tahaa , avec bora bora surmontée de son mouillage en toile de fond.

L’ilôt TauTau

L’apres midi, baignade dérivante entre l’ilot TauTau et l’ilot Maharare. Un petit chemin permet de remonter à pied le long du motu. Puis on se jette dans le courant. L’aquarium devant la vitre du masque



La nuit tombe d’un coup à 18 h. Jour le plus court de l’année. Avec le reste de décalage horaire, tout le monde dort a 21 h. Ca fait drôle. 


Lundi 21 juin

Gaston prépare son engin   Ca fait peur

Retour au jardin de corail; on ne s’en lasse pas. 


Une murène qui fout les j’tons








Depart de l’ilot tau tau 10 h 30 
Moteur. Vent nord 4 noeuds. Navigation dans le lagon. 

Tour de l’île de Tahaa par le Nord avant d’aller se mouiller devant la baie de Faaha. 
Pat veut visiter une plantation de vanille et on a bien compris que c’était non négociable. 







Fredo, ancien instituteur reconvertit à la vanille nous enchante entre accent et culture. La vanille bourbon. On a même pas su répondre. Oh les ignares. 

Mouillage devant l’ile Mahahea qui borde la passe de Tohaotu. Joli grain qui rince le bateau. 

Mardi 22 juin
Mouillage de Mahahea quitté à 8 h
Tour de tahaa par le nord et sortie par la passe Paipai
Cap nord ouest   Mer belle , vent 5 noeuds est. Moteur 
Arrivée passe de Bora Bora 15 h. Mouillage sur bouée à la pointe Fareone 

Lever de soleil sur le lagon de Tahaa


Avant de partir Hector nourrit les  poissons


En navigation entre Raïatea et Bora Bora

Les poissons ne nourriront pas Hector

La passe Teavanui à l’ouest de Bora franchie a 15 h. Nous naviguons ensuite avec prudence dans le lagon peu profond. Bien balisé mais il faut rester concentré. 

Nous longeons les hôtels de luxe avec leurs bungalows sur pilotis. Et ils sont nombreux ! Moins d’un sur 20 est habité. C’est presque un peu triste mais quel calme !
Mouillage devant le motu Fareone. 
Deux bateaux dans cette immense baie. Le tourisme a du mal à reprendre ici et on le comprend vu les difficultés pour venir.
Baignade dans le bleu. Fond de sable où se promènent des raies léopard et Pastenague. 

Mercredi 23 juin

Pas de navigation aujourd’hui
Nous partons en annexe à la recherche d’une station de lavage pour raies Manta. Après avoir recoupé les informations de guides et blogs. 
Elles viennent se faire nettoyer les ailes par des petits poissons du lagon.  
Le spot se situe en face de l’hotel, entre la bouée cardinal ouest et la bouée de chenal verte, entre anau et le motu tape








Elles sont au rendez vous! 

Fin de matinée à essayer de lever une aile de kite. Mais par 6 noeuds de vent, c’est l’échec. 

L’apres midi , baigande au « jardin de corail » de Bora, devant l’hotel intercontinental. On passe décidément beaucoup de temps sous l’eau. 

Recherche du Bora Bora beach bar recommandé par notre voisin de mouillage. Aucun de nous cinq n’a écouté correctement les explications. échec complet. 
Retour au bateau en ayant peur de tomber en panne d’essence avec l’annexe. Il est 17 h et tout est fermé. 
Il fait nuit à 18 h. Tout le monde se couche tôt ici. Nous même souvent avant 21h   Et tout le monde se lève tôt. 

Bora Bora au coucher du soleil

Pour les tuamotu c’est pas gagné. Copie du mail que j’ai envoyé avant hier aux futurs matelots. 

Hello les amis 

Quelques nouvelles du bateau depuis le mouillage bien calme de tau tau sur tahaa

Tout fonctionne bien à bord. On a un groupe electrogene, un desal (pas encore essayé) et meme la clim (dont on ne se servira pas evidemment). Un frigo et un congel. Qui ne congèle pas mais qui peut conserver du congelé.
Un plotter B&G avec la cartographie juste devant la barre. L’écran est tout neuf. Donc marco pas besoin d’une tablette supplémentaire. Sauf si tu as reussi a coupler les cartes satellites pour voir les patates. 

Le briefing a duré 5 heures, le temps de comprendre le fonctionnement de tout ça puis les cartes des iles puis laisser une caution avec des plafonds de CB fortement explosés. 

Ils sont quand même assez inquiets, chez Tahiti yacht charter de nous voir partir là bas. On a deux caisses à outil et une caisse de matériel supplémentaire spécial tuamotu. Avec même des bombes de mousse pour étaler une voie d’eau, les patates de corail ont l’air sauvages là bas. 
Des jerricans supplémentaires pour eau douce, diesel et essence annexe. Cinq de 20 litres. 

Chaque cabine a une salle de bain. C’est un peu exagéré. La salle de bain avant tribord est condamnée pour y stocker le materiel de kite. Je pense que les BJ feront pareil avec la salle de bain avant bâbord. Et les Bezeaud avec le materiel de chasse sous marine. 
Marius, ce n’est pas la peine d’amener plus de matériel. éventuellement une wing tiendrait encore mais pas plus. Si tu amènes un surf, il faudrait le laisser à Romain pour quand tu seras sur Tahiti.  

On a fait un avitaillement en prenant toute la place disponible pour la nourriture. A cinq pour 7 jours pas de problèmes. A plus nombreux, il va falloir ruser. 

Nous avons pour l’instant très peu de vent et mer calme. C’est bien pour prendre en main le bateau. Mais je préférerais avoir ce temps là plus tard quand il faudra remonter sur les tuam. Des jeunes croisés sur le ponton, qui pourtant vivent sur un monocoque depuis l’enfance nous ont dit que la remontée sur Tahiti depuis les iles sous le vent avait été horrible pour eux. On va essayer de passer à partir de mardi ou mercredi de la semaine prochaine. 

Si ca ne passe pas , et c’est la le point important de ce mail, il va falloir etre tres réactifs et s’adapter. On ne va pas planter des pieux contre le vent pendant 48 h pour tahiti puis la même chose pendant 3 ou 4 jours pour les tuam. Si on arrive pas à passer, il faudra qu’on récupère les BJ dans les iles sous le vent pour essayer plus tard lors d’une période de calme. Si billets d’avion non trouvables ou changeables, il existe aussi des liaisons maritimes. On vous recupere a l’arrivee d’un ferry. Il faudrait etudier les possibilités auparavant. 
Dans le pire des cas , on restera dans les iles sous le vent et ce n’est pas une cata , c’est vraiment magnifique ici et on a largement de quoi se faire plaisir 7 semaines. 
Voilà, pour l’instant on en reste évidemment au plan initial mais c’est la météo qui va décider. 
Pour l’instant, calme jusqu’a jeudi puis ca va monter. A partir de mardi de semaine prochaine, si ca se confirme, ca va devenir compliqué de remonter sur tahiti. 
Bises à tous
Philippe