BALEARES 4ème étape : Majorque cabrera

Mercredi 11 juillet

On reprend la route inverse, direction plein ouest. Vent d'est 6 noeuds incapable de pousser notre gros barlu à plus de 2,5 nœuds. Donc encore moteur. Mer hachée désagréable et quelques matelots teinte verdâtre.

Pause à la cala sans nom, juste derrière une petite pointe. Baignade et déjeuner qui redonnent des couleurs à tout le monde. Le vent en à profite pour s'établir correctement de l'est et nous pouvons faire route à la voile, grand largue, à une vitesse d'escargot. Nous ne sommes pas pressés. Visite de la rade de port andraix. Bien protégée mais peu accueillante pour la baignade et à 6 h, il fait encore très chaud. Mouillage à cala marmacen juste de l'autre côté de la pointe. Agité et restera agité toute la nuit.

Jeudi 12 juillet

Départ avant le lever du soleil. Nous voulons aller à l'ile de cabrera, distante de 30 milles et y arriver pas trop tard pour en profiter. Au près contre 12 puis 15 nœuds d'est. 6 à 7 heures à se faire secouer. Et dire que nous aurions pu l'atteindre au portant en continuant notre tour de l'île.

Puerto cabrera nous récompense de notre peine. Réserve maritime très surveillée et grande baie protégée de tous les secteurs. Nous avions demandé une autorisation pour pouvoir y mouiller une nuit. Poissons de bonne taille, peu farouches. Ballade au fort, au monument aux français. Plus de 2000 soldats français, sous Napoléon sont restés prisonniers ici et peu ont survécu. Bière fraîche à la cantina. La buvette des militaires ne donne à boire qu'à peu de militaires mais à des hordes de navigateurs assoiffés. Dont nous.

Vendredi 13 juillet

Ballade, plongée, visite de la cueva azul puis retour vers palma. Vent sud 10 nœuds. Au grand largue, bâbord amures à 5 nœuds.

Retour à Palma sans problèmes.

Diner de gala dans un bon restaurant; une zarzuela, enfin, et visite de la ville.

Et voilà, c'est fini, encore une belle croisière, encore trop courte.

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BALEARES 3ème étape : Ibiza Majorque

Dimanche 8 juillet

Départ à 8h30

Traversée sans encombres, au moteur, mer calme.

Nous atterrissons à san elmo, à l'ouest de Majorque. Jolie petite ville balnéaire. Les Bj nous rejoignent après avoir loué une voiture bon repas de poisson au restaurant la dragonera, de l'île du même nom.

Lundi 9 juillet

Côte nord de majorque. Petole. Au moteur. Jusqu'à porto soller. 20 milles. Mouillage de midi à l'abri de la presqu'île foradada. Fonds poissonneux, Resto niché dans la falaise.

Gasoil et eau à porto soler. Au mouillage devant la grande plage, nous retrouvons laurent et Natacha qui arrivent de palavas sur leur étape 37.



Mardi 10 juillet

Changement de programme de navigation. je prévoyais de poursuivre le tour de l'île dans le sens horaire. Une partie de l'équipage appréhende les navigations trop longues. Donc retour à palma dans le sens antihoraire. Ce matin nous partons pour la cala de la calobra où vient se jeter le torrens del pareis. Plage envahie par les touristes acheminés en bus, bateaux de croisière, et automobiles. À l'arrière de la cala se termine un canyon que nous remontons pendant deux heures sans en voir le bout. Défilés creusés dans la roche superbes. Séance de plongeons pour les poulets puis retour au même mouillage à porto soller.

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BALEARES 2ème étape : Formentera puis Ibiza

Jeudi 5 juillet

Ancre levée sur les coups de midi, heure où tous les autres bateaux sont déjà arrivés pour passer la journée. Vent sud 6 noeuds. Cap au sud, au moteur, direction les grandes plages de formentera. De chaque coté de l'isthme, playa mijgorn orientée au sud ouest et cala tramontana orientée au nord est. Mouillage devant la grande plage de mijgorn. Le vent devrait tourner sud en 2ème partie de nuit et nous serons mieux protégés.
Eau à 29 degrés, chaleur accablante. Baignade et tournoi de belote avant de descendre à terre le soir pour notre traditionnelle sangria. Nous parait meilleure que celle qu'on préparait chaque année après les exams de médecines dans la baignoire d'enfant en plastique. Les plus jeunes sirotent de grands cocktails colorés face au coucher de soleil en écoutant le groupe local. Dur la vie.

Vérifié niveaux huile et eau des deux moteurs. RAS.

Vendredi 6 juillet

Cap au nord pour remonter sur Ibiza.
Vent sud est 11 nœuds. Nous larguons les blanc jouvan sur leur pneumatique au large de salina et continuons plein nord, au grand largue, à 6 noeuds. Passé l'islotte vedranell et sa curieuse forme en fer à cheval, le vent tombe , masqué par Ibiza. Moteur jusqu'à cala salada, sympathique crique au nord ouest de l'ile.
Les naufragés qui ont pris le ferry puis loué une voiture nous y rejoignent.

Repas au ristorante cala salada. La recherche du nom n'a pas fatigué le chef qui nous sert un excellent repas de poissons.



Samedi 7 juillet

Avitaillement à san Antonio grâce à la voiture de loc des BJ. Classique supermarché, recharge de gaz et achat d'un détendeur, le notre étant complètement rouillé.

Départ pour cala portinax au nord est de l'ile, au moteur. Vent d'est modeste, 10 à 11 nœuds, suffisant pour lever une mer hachée qui nous secoue comme des pruniers. Nous nous détournons sur cala binirras, plus proche, et récupérons marc et ses filles.

Petite crique très protégée, sa plage de sable, son restaurant. La nature est ici bien adaptée à la navigation.

Les blanc jouvan repartent pour rendre leur voiture dans la capitale, puis prendre un ferry pour Majorque. Ils ont obtenu de leur loueur de loger sur un bateau à quai pendant la semaine suivante.

Nous prévoyons de traverser sur majorque cette nuit ou demain suivant la météo.

En attendant, pêche miraculeuse des enfants.

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BALEARES 1ère étape : Majorque, Ibiza puis formentera

Journal de bord juillet 2012

Samedi 30 juin : vol Genève Palma de Majorque le matin. Installation sur Élan, lagoon 380 amarré à la marina del arenal.

Nous sommes quand même quinze, sur deux bateaux. Finalement, le bateau des blanc jouvan n'est pas a la marina del arenal mais de l'autre côté de la ville. Ils repartent.

À bord d'élan, l'équipage masculin fait l'inventaire pendant que Pat et Catherine s'occupent de l'avitaillement.

Départ à 18 h pour cala portal , mouillage à l'ouest de la baie de Palma. Cap 270. Vent sud 6 nœuds, voile puis moteur.

Dimanche 1er juillet

Les blanc jouvan nous rejoignent sur leur Tamarito , un bavaria 37 de 2006. Marc trouve que la barre à du jeu. Je jette un coup d'oeil. Sur la partie visible, pas de problème. Le reste n'est pas accessible sauf à démonter toute la console. Bonne meteo, ca devrait tourner au nord dans l'apres midi et nous permettre de finir au portant. Départ à 10 h, cap au 243 pour 55 miles. Vent d'ouest donc dans le nez 6 nœuds, mer hachée croisée, désagréable.

Tout le monde à peu près malade au bout de deux heures.

À 16 h, le vent se renforce enfin par le nord ouest puis par le nord. Le temps de hisser et le vent est monté à 25 nœuds. Affalage et prise de ris dans un bon grain avec un équipage peu vaillant. Et les blanc jouvan nous annoncent par VHF qu'ils ont casse leur barre. Demi-tour, cap à l'Est pour les rejoindre. Nous revenons sur eux en meme temps qu'un énorme yacht de 25 mètres haut comme un petit immeuble. Peut être pourront-ils les remorquer. Même pas envisageable pour nous vu les conditions. L'équipage faiblissant lentement mais sûrement lors de nos rondes autour des blanc jouvan, tamajito prêt à être pris en remorque par le yacht, nous reprenons notre route vers Ibiza. Par 25 nœuds de vent secteur nord, sous grand voile à deux ris et foc déroule au 3/4, nous filons à plus de 8 noeuds au portant. Avec un fort sentiment de culpabilité. Nous croisons une grosse vedette des secours en mer et leur donnons la derniere position de tamajito. Quelques fortes vagues submergent le cockpit mais nous arrivons sans encombre à cala san vincente vers 19 h.

Repas réparateur devant la finale de l'euro de foot. L'Espagne gagne 4-0.

À 23h30 , nous avons enfin des nouvelles des Blanc Jouvan. Remorquės par la vedette des secours, l'amarre à cassė à plusieurs reprises puis les taquets, emportant le balcon avant, les chandeliers tribord ont tous été arrachés au cours d'un abordage, l'ėtai avant pris pour point de remorque à fini par lâcher et le mat est tombé. Ils sont maintenant amarrés au quai de l'essence à santa eulalia. Stoïque mais touchés.

Lundi 2 juillet

San vincente - santa eulalia via l'île de tagomago où nous ne nous arrêterons pas. La mer est encore grosse et les mouillages rouleurs. Vent secteur sud 8 noeuds, sous voile au travers, cap à l'ouest.

Nous découvrons Tamajito dans un piteux état. Nous récupérons les BJ et leurs bagages à bord. Plus rien a faire pour l'épave, nous partons, un peu en surnombre, mouiller à cala llonga puis sous la cathédrale d'Ibiza. Allure de vent et voile idem.

Visite d'Ibiza, ses ruelles bondées, ses tatoués, ses hippies sur le retour, ses glaces, sa cathédrale.

Le couchage à 15 à bord s'organise.



Mardi 3 juillet

Ibiza le matin change de visage. Village fantôme. Pour demander son chemin, il faut avant tout trouver un être vivant.

Départ pour Formentera à midi ; nous gardons Lisette à bord ; les autres blanc jouvan suivent en ferry puis loueront un semi rigide pour nous suivre autour de Formentera.

Mouillage lagon a cala torrete puis à porto espalmador qui n'est pas du tout un port mais un grand mouillage très fréquentė. Baignade dans les vagues, rencontre avec un couple de français kiteurs. Ils partent pour plusieurs années à bord de leur bateau de 12 m en alu. Apéro à bord; les BJ nous rejoignent sur leur nouvelle unité, un dinghy de 15 cv. Un peu hilares car ils ont pris l'apéro sur 2B, le yacht qui est restė auprès d'eux avant qu'ils ne soient remorqués. Repas à 18 à bord.


Mercredi 4 juillet

Départ pour cala sahona, sur la côté ouest de Formentera où nous devrions être bien protégés du vent de sud est annoncé. Vent SE 12 noeuds, la navigation au bon plein sur mer plate est un régal. Mouillage dans une piscine.

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