mardi 10 août 2021

Tahiti et ses iles. Traversée Tikehau - Raiatea. La fin du bouquet final


La traversée retour ne ressemblera pas à celle de l’aller. 
Vents de 6 noeuds , mer calme. Longue houle d’un metre cinquante d’amplitude qui ne secoue pas du tout le bateau. 
Bon, on aurait préféré un peu plus de ce bon vent d’Est et hisser les voiles pour la traversée. Mais à tout prendre, on préfère le bruit du moteur au craquements du gréement dans les grains. 
La vie s’organise à bord pour deux nuits et un jour. tournois de belote, séances de gymnastique, et bien sûr, beaucoup d’attention portée à la préparation des repas.  




Tournoi de belote

Séance de gymnastique

Vendredi matin , Huahine par le travers bâbord. Pas d’escale, pour quelques heures , ca ne vaut pas le coup. 
Huahine mérite plusieurs jours. 


Nuit sur le trampoline pour Gaston. Pour ne pas rater le dernier lever de soleil depiis Kava. Le piètre photographe lui a coupé la tête. 

Une bonite attrapée à quelques milles de l’arrivée en longeant un DCP (dispositif de concentration du poisson)   C’est un système fixé au fond de l’océan, repérable par un flotteur à la surface autour duquel s’organise une vis sous marine. 
Entrée dans le lagon commun de Raiatea et tahaa par la passe Tehaotu. Nous croisons à cet instant notre sillage du 21 juin. 
Marius est le seul à ne pas connaitre les îles sous le vent. Heureusement surpris par leur beauté. La masse verte, le lagon, la barrière de corail. 


Retour à la base : marina Apoiti 
Une dernière photo de notre monture qui nous a posé quelques problèmes au début mais était parfaite ensuite en conditions plus clémentes. 

Le bar de l’aéroport de Raiatea. A noter qu’on peut venir à l’aéroport en annexe, c’est bon à savoir


Vol inter ile

Survol de notre mouillage de. La veille face à Uturoa, la ville principale de Raiatea. 

Vue de Huahine depuis l’avion 


Équipe shell


Petite coco du jardin des Bezeaud


ReMise en service de la pirogue de taoté


Dernier repas tous ensemble avant de prendre l’avion. 
En plus de l’équipage du bateau, Mathilde et Jérémie de la team EPFL qui va grossir ces prochains jours. 
Les Bezauds supportent stoïquement cette invasion. La maison du bonheur.  

Cette fois, c’est bien fini. On fait des plans pour revenir vite en polynésie. Qu’en restera-t-il  après le voyage de 24 h en boite à Sardine qui nous attend. 

On repart avec des cartes postales grand format  plein les yeux et pour un bon moment. 
La météo. Le début a été compliqué avec une météo systématiquement inverse à ce que j’aurais souhaité. Le calme des premiers jours ou des derniers jours nous aurait été bien confortable pour remonter depuis les iles sous le vent vers Tahiti ou les tuamotus. Alors que nous aurions préféré avoir plus de vent au début pour naviguer sous voiles avec Pierre Marc et à la fin, au portant, pour revenir des Tuam. La météo, ca ne se commande pas. Dans le dernier cas, nous sommes repartis de Tikehau le mercredi soir. D’après les prévisions, il aurait fallu attendre le dimanche soir pour profiter du retour des alizés. 
J’avais sous évalué la remontée au près nécessaire pour atteindre les Tuamotus. cette saison est la meilleure saison pour la voile puisque ventée et sèche. C’est l’hiver austral. Les alizés d’Est sont en principe bien établis et varient nord est ou sud est. Pour faire de l’Est, il vaut donc mieux attendre qu’ils se calment ou qu’ils basculent franchement sud est. Facile quand on a plusieurs mois devant soi... et pas des équipages à récupérer comme un omnibus. Deuxième erreur. La récupération de Coline et Marius à Faka nous empêchait de prendre un cap plus confortable vers Rangi ou Tikehau depuis Tahiti.  
Cependant l’atterrissage dans ces îles à l’Ouest implique de continuer à faire du près pour remonter sur les autres iles. 
Rangiroa- Tikehau, c’était une navigation de nuit bien confortable au portant avec un petit bout de génois par 18 noeuds de vent, mer formée. Dans l’autre sens une bonne bavante. 
Là aussi , si on peut faire route sur Rangi puis attendre un calme pour remonter jusqu’à Faka ou Makemo ou Ahe c’est parfait. Mais le calme en question peut nécessiter de la patience. 

J’avais également sous estimé les grains. Les prévisions windguru ou windy donnent la force du vent hors-grains, me semble t’il. Le deuxième jour de notre traversée aller, les prévisions donnaient moins de 20 noeuds. Mais nous avons été souvent au dessus de 30 dans les grains qui se succédaient à cadence soutenue. sous lesquels la mer devient chaotique. Ils sont difficiles à prévoir à l’avance. 
Pour ça la période Bezeaud a été beaucoup plus calme que la période BJ. Nous avions des grains plusieurs fois par nuit au début. Obligeant à jongler avec l’ouverture des hublots. quasiment plus rien à partir du 23 juillet. Je ne sais pas si cela va de pair avec le vent plus faible ou avec l’avancée dans la saison 

Globalement, les alizés ont été soit présents et très forts, soit absents. C’est un peu comme en Méditerranée finalement alors que nous étions venus chercher des vents constants et  réguliers. 
Deux navigations inter-iles seulement complètement à la voile. Entre Kauhehi et Faka et entre Rangi et Tikehau. C’est peu. 

La navigation dans les tuamotus
C’est la bonne surprise. Je dois avouer que cela m’a tenu éveillé quelques nuits en y pensant, avant d’y être confronté. Je ne ferai surtout pas le malin car nous avons eu la chance de passer les passes difficiles par temps calme, et les passes faciles par gros temps. Mais donc globalement plus facile que je croyais. Avec deux moteurs qui fonctionnent, on peut se permettre de be pas tere trop précis quant à l’étale de pleine ou basse mer.  La prévision des courants de passe me préoccupait aussi. Le guestimator reste pour moi un mystere; il ne fonctionne pas sur imad ou alors je n’ai pas su faire. 
On peut s’en sortir avec les éphémérides de lune. La marée est haute au lever et coucher de lune. Quand la marée descend, le lagon se vide, courant sortant quand elle monte, le lagon se remplit, courant entrant.  Si on a pas d’éphémérides, on regarde à quelle heure elle se lève ou couche et on adapte. Ou on demande aux locaux. Sur kava , nous avions même les éphémérides données par l’électronique de bord. 
La navigation dans les lagons est également facile, à condition de respecter le soleil haut, dans le dos et la veille. Certaines iles ont des chenaux , avec parfois des patates dans le chenal. Beaucoup de patets sont marquées sur la cartographie gps mais pas toutes. Bref je peux faire le malin maintenant que ça s’est bien passé mais il faut faire très attention. Nous avons eu pas mal de chance. Car naviguer soleil haut et dans le dos c’est bien joli mais pas toujours possible. Soit parce qu’il y a des nuages, un grain, on est en retard à la passe pour entrer. Il faudrait s’arrêter là, jeter l’ancre au milieu du lagon sans protection ? On a plutôt envie d’aller se mettre à l’abri devant le village, dans un bon mouillage  en général. 
A Kauehi, nous avons suivi le chenal sous un grain gris-noir, jeté l’ancre à la nuit devant Tearavero à la droite du seul voilier. Le lendemain nous nous sommes réveillés au milieu d’un champ de patates. Si nous avions mouillé à gauche du voilier on montait sur le récif. Sans doute évitable en relisant bien toutes les instructions , mais après douze heures de nav infernale... parfois, la bonne étoile. 

Le kite. Sessions extraordinaires il faut l’avouer, quand le vent était là. Ou en foil par moins de 10 noeuds. Peu de plages pour lever la voile finalement. Les plages de carte postale sont coraliennes donc abiment beaucoup le matériel. Et la plupart du temps situées à l’abri d’un mur « anti-vent » de cocotiers. Préférable de maitriser les départs du bateau. Une exception : Hirifa   Et sans doute le sud de Toau  que nous n’avons pas exploré. Le départ de la « plage » aurait été possible depuis notre mouillage entre les deux passes mais avec des chaussons. 
Pas ce problème avec la wing qui est bien adaptée. Nous avions deux ailes de 3,5  et 6 m2 , plus la 4,5 de Marc. Bon choix. 
Nous avions emmené 3 ailes de kite  de 7, 8 et 10 m2. Le foil nous a sauvé bon nombre de sessions tant le vent était faible quand il n’était pas baston. Il nous manquait une aile de 12  ou 13 m2 pour les débutants en twin tip. Les leçons ont été difficiles par manque de vent. 
Le vent était soit au delà de 25 noeuds et le bateau était alors protégé par un motu et ses cocotiers. Nous pouvions naviguer depuis le bateau, et plus loin c’était , plus le vent était régulier, moins perturbé par le motu. Ou dans les dix à douze noeuds donc idéal en foil mais pas pour le reste. Il est resté peu de  fois bien établi à 15 noeuds, sur la côte Est de Fakarava , vers le motu Maruku, et les premiers jours à Hirifa. La météo était peut être particulière, il faudrait comparer avec l’expérience d’autres kiteurs. 
A noter que le vent semble mollir l’après midi. En cas de vent faible, il vaut mieux en profiter  le matin.  



vendredi 6 août 2021

Kava II. The end

Ça y est la croisière touche à sa fin. Nous sommes sur le point d’arriver à Raiatea pour rendre le bateau. Le jus d’orange à un goût plus amer que d’habitude. Toujours pas de baleine en vue. Les poissons nous auront nargué pendant la traversée en faisant crisser le moulinet à plusieurs reprises. Le thon ne voudra pas de notre hameçon cette fois ci. Cette dernière semaine fut bien moins ventée que le début du périple avec les BJ. L’occasion pour Romain et moi de faire un peu de surf à Rangiroa puis à Tikehau. La gauche de Tikehau s’avère très tendue en cette saison mais nous avons le spot pour nous, un luxe de pouvoir choisir sa vague ! Pour la pêche les iles moins fréquentées sont à privilégier. En l’occurrence, Tikehau ne nous offrira qu’une petite loche marbrée et un soldat armé. Les requins sont à l’affut au moindre coup de fusil et surgissent de partout, espérant pouvoir croquer un bout de nos maigres prises. L’eau trouble ne facilite pas la tache. Personne ne voudra toucher à la loche de peur d’attraper la gratte malgré les conseils des lovaux. Seuls le taote et moi en mangeront pour faire les fusibles mais bien sûr nous ne souffriront pas de terribles maux de tête ou de courbatures intempestives, symptômes caractéristiques de la ciguatera. En effet avant de chasser dans les atolls il est impératif de se renseigner auprès de la population locale pour savoir quels poissons sont comestibles. Attention par contre, il ne faut pas demander quels poissons sont bons, il faut plutôt demander si les gens ont été malades avec tel ou tel poisson. En général le tati ou nason fait l’unanimité sur chaque atole, pas de gratte, pas d’écailles, pas d’arrêtes; le poisson idéal ! 

Marius 







Journal de bord kava II

Jeudi 29 juillet vendredi 30 juillet: nuit au calme entre Apataki et Rangiroa. Pour 80 milles. 
Moteur. On arrive un peu trop tot à la passe de Tiputa. Moteur arrêtés , sans voile, on dérive à deux noeuds vers la passe. 
Mouillage Tiputa. Sur un corps mort de dream yacht charter. Mouillage bien exposé dès que le vent passe à l’Est et monte un peu. 
Plongées le vendredi pour toute l’équipe et le samedi pour les Bezeauds et Pat. Belle rencontre avec les dauphins. 
Le lagon de Rangiroa est immense. Le plus grand des tuamotus. Il pourrait contenir tout Tahiti, île et presqu’île comprise. Il est magnifique. Il faudrait lui consacrer un mois à lui seul. Du coup nous ferons l’impasse complète dessus. Pour lui préférer le « petit » atoll de Tikehau

Samedi 17 h. Appareillage pour Tikeahau. 
Vent Est 15 noeuds, vent arrière, genois seul. 
Navigation de 45 milles; en une nuit complète de 12 heures, il faut freiner le bateau pour ne pas arriver de nuit. On finit avec le génois à 3 ris
Passe de Tuheiava au petit jour. Départ du moulinet tribord. Mieux qu’un réveil matin. Romain et Marius immédiatement en renfort sur le pont. Se relaient pour sortir un bestiau qui sonde et reprend tout e la ligne plusieurs fois. Seule la tê arrive à bord. Le pauvre poisson a été entièrement dévoré. On apprendra plus tard qu’un requin tigre croise dans le secteur. 

Ma réveillés et dépités



Le motu Teinai à gauche de la passe. Franchie contre un courant sortant d’au moins 4 noeuds

Mouillage devant l’hotel Tikehau Pearl Beach. Les photos ne rendent pas les couleurs peu ordinaires. A cet endroit, le motu est au ras de l’eau jusqu’au récif et limite d’immenses lagunes transparentes. 
Un seul autre catamaran. Un bel Outremer 45. Pierre, le capitaine, viendra nous donner des infos sur Tikeahau et son chien à garder pendant leur diner à l’hotel Pearl Beach. 
Grosse journée pour les moniteurs de kite. Bon vent pour des leçons à tout va. Le vent se calme l’après midi et les dernières sessions sont ajournées. 
Une partie de l’équipe part visiter l’hotel, les kiteurs naviguent jusqu’à la nuit. 
Partie de rythm & bullets d’anthologie avec le Toté



Sacha et Gaston



Lundi 2 aout
Reprise des leçons de bonne heure. Romain à l’eau avant huit heures alors que les autres se lèvent à peine pour le petit dej.  


















Puis le Toré. Le vent faiblit très vite. 
Poursuite de tournage pour la super production de Splitmédia. Sortie sur les écrans imminente. 

Les élèves rentrent dépités mais seront vite consolés par la trilogie de thon préparée par Romain. Une tuerie. 


Le toté a amené une biuteille de croze hermitage de 2001. Elle est madérisée, bouchonnée et suite à une fausse manoeuvre pleine de fragments de liège. Ca n’arrête pas le toté
(Toté veut dire docteur en tahitien)


Appareillage pour le Motu Mauu. Ancienne ferme perlière et station de lavage des raies Manta. Elles viennent se faire dé parasiter par les remora. 




Directiin le village pour tenter de faire des courses. 
Un petit vent de Nord Est s’est levé et le mouillage devant le village n’est pas confortable du tout. 
On amarre Kava au quai du cargo, mais de l’autre côté. Bon abri. 1,9 m d’eau sur la carte mais en fait au moins 3 m. Comme le vent de NE nous déhale du quai, les pare battages ne frottent même pas. Devient inconfortable au dessus de 15 noeuds d’après notre vieux guide. Je veux bien le croire. 
Sympathique accueil des pêcheurs et des commerçants. Ici, on achète son gaz à la boulangerie.  pas la bonne bouteille pour nous. Et l’essence au snack. 



Surprise : une marina, super bien protégée, avec des catways. Elle aurait été draguée à 2,5 mètres lors de sa construction. Depuis, ensablée, profondeur incertaine mais d’après la couleur de l’eau, parait bien suffisant pour notre cata. On n’essayera pas. 



Des épiceries comme je les aime

Kava à quai

Mardi 3 aout : 
Exploration citadine. Maisons proprettes, sauf celles qui sont abandonnées, jardins bien entretenus, petites épiceries avec le minimum vital. Bureau de poste flambant neuf, un peu de connexion avec le boitier tahiti wifi. Bureau d’air Tahiti ouvert 3 fois pas semaine, les lundis mercredi vendredi jusqu’à 11 h. 
Pour déposer les poubelles, c’est directement à la déchèterie à un bon km. Belle ballade. On prolonge en allant explorer le récif.  Seule ombre au tableau des chiens très agressifs qui attaquent Romain et Marius partis lire la vague. Romain s’en sort avec une morsure superficielle au mollet. 
Appareillage pour le motu Hiraumaine, au Nord Ouest de l’atoll, réputé poissonneux sur notre vieux guide. Je mets à l’eau pour un up winf en foil. Vent super faible. Je merdouille et c’est finalement Gaston puis Marius qui vont monter au vent parrallelement au bateau sous moteurs. 



Joli Motu mais eau trouble, poissons craintifs, beaucoup de requins. La pêche sera maigre. Une loche marbrée et un rouget. Heureusement Pat a son crumble tomates en embuscade. . 


Mercredi 4 aout
Huit noeuds de vent d’Est. Je tente le down wind en foil persuadé que le résultat sera le même que la veille. Mais non , ça navigue, de justesse. Seul au milieu du lagon de Tikeahau. Le bonheur. 
Je merdouille évidemment mon retour au bateau. 
Mouillage proche de la passe. Grosse session de surf pour les garçons. Hector est le premier à rentrer, blessé par le coraill Baignade dérivante pour les non surfeurs. Retour par le motu Teinai et son village de pêcheurs. Cette fois , c’est à mon tour d’être agressé par sept molosses déchainés. Morsures aux deux mollets, à la hanche. Je dois mon salut à une femme et sa patite fille qui n’en mènent pas large et ont du mal a calmer la meute. Je me suis réfugié sur une barque à sec et ces espèces de Pitbull m’encerclent   Caucasse mais je n’en mène pas large. Tikeahau, son beau lagon bleu, ses gros chiens neuneus. 
Les tahitiens ont une passion pour les chiens d’attaque difficile à comprendre. 
Mise en état du bateau pour la traversée. Vérification des niveaux. Ajout d’un litre d’huile dans le moteur tribord, 200 ml moteur bâbord. . 
Appareillage à 17 heures. Notre dernière passe des tuamotus. 
Pas de thon cette fois. Pourtant oiseaux et poissons se livrent à une chasse sérieuse. 
Mer calme, vent d’Est 5 noeuds. Moteur babord à 1800 tours. Cap au 220  pour 210 milles environ. 
Tellement calme qu’on peut se permettre de faire un barbecue en naviguant. 
Et de faire cuire le riz sur les braises. Pénurie de gaz oblige. 






Jeudi 5 aout. En mer. 
 C’est très calme. Longue houle du Pacifique. 6 noeuds de vent d’Est   On avance à la même vitesse sur le seul moteur bâbord donc zero noeud de vent apparent. Ca chauffe !. 







mardi 3 août 2021

Photos de rangiroa



Un post spécial pour Emmanuelle et Christophe qui ont vécu  a Rangiroa. 
J’espere que ces photos leur feront plaisir. 
Pierre Marc est allé chez leur fille aux Marquises apres ses semaines sur le bateau. 


Sur nos montures louées au relai de Josephine


L’aeroport



Un joli Hoa










Je n’ai pas reussi a retrouver la maison ou nous avions été gentiment accueilli a deux reprises. Je me souviens juste qu’elle etait un peu surélevée 











La pharmacie





L’ecole

Le petit port d’avatoru



Un cabinet de kine

Eglise d’avatoru

Le chenal pour venir faire de l’essence au quai. C’est chaud. 


Le poste d’essence c’est ce container a gauche




La salle d’attente de l’aeroport

Le debarcadere pour venir prendre son avion en bateau