Ça y est la croisière touche à sa fin. Nous sommes sur le point d’arriver à Raiatea pour rendre le bateau. Le jus d’orange à un goût plus amer que d’habitude. Toujours pas de baleine en vue. Les poissons nous auront nargué pendant la traversée en faisant crisser le moulinet à plusieurs reprises. Le thon ne voudra pas de notre hameçon cette fois ci. Cette dernière semaine fut bien moins ventée que le début du périple avec les BJ. L’occasion pour Romain et moi de faire un peu de surf à Rangiroa puis à Tikehau. La gauche de Tikehau s’avère très tendue en cette saison mais nous avons le spot pour nous, un luxe de pouvoir choisir sa vague ! Pour la pêche les iles moins fréquentées sont à privilégier. En l’occurrence, Tikehau ne nous offrira qu’une petite loche marbrée et un soldat armé. Les requins sont à l’affut au moindre coup de fusil et surgissent de partout, espérant pouvoir croquer un bout de nos maigres prises. L’eau trouble ne facilite pas la tache. Personne ne voudra toucher à la loche de peur d’attraper la gratte malgré les conseils des lovaux. Seuls le taote et moi en mangeront pour faire les fusibles mais bien sûr nous ne souffriront pas de terribles maux de tête ou de courbatures intempestives, symptômes caractéristiques de la ciguatera. En effet avant de chasser dans les atolls il est impératif de se renseigner auprès de la population locale pour savoir quels poissons sont comestibles. Attention par contre, il ne faut pas demander quels poissons sont bons, il faut plutôt demander si les gens ont été malades avec tel ou tel poisson. En général le tati ou nason fait l’unanimité sur chaque atole, pas de gratte, pas d’écailles, pas d’arrêtes; le poisson idéal !
Marius
Blabla
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