dimanche 17 juin 2018

Chambery-Nice. Le défi


Chambery Nice en vélo, un grand classique, une belle ballade.
Mais en une seule étape, ça commence à piquer. 
Jean l’avait dans la tête depuis 3 ans, je ne sais plus pourquoi. 
Alain avait été envouté depuis longtemps par un patient qui lui disait qu’il était taillé pour ça. 
Jay avait besoin de faire des kilomètres pour préparer l’étape du tour. Claude le suivait.
Quant à moi, Vincent m’en avait parlé, et même plusieurs fois. C’était dans un coin de ma tête. La première partie, jusqu’à Saint Michel, ne m’inspirait pas vraiment. Quand les autres me  l’ont proposé, j’ai dit oui. 



14 h 30 et des poussières, place de l’horloge


Les belles routes verdoyantes, du côté de Coise. 
Nous suivons « la Mauriennaise » , belle route cyclable.


Première difficulté, avalée assez facilement. 


Arivée à Valloire. Le Maire nous a préparé un vrai repas de cyclistes, chaleureux et reconstituant.



Il faut quand même songer à repartir. 
C’est le moment d’allumer nos phares de compétition.



Et d’ajouter une premiere couche.







Habillage devant le tunnel





Au col, ça caille ! Moins de deux degrés.



3 heures du mat, j’ai des frissons, je claque des dents, pas moyen de se réchauffer dans la descente sur Briançon. 
A Prelles, une lucarne allumée à côté d’une fontaine où nous remplissons les gourdes. Hallucination : un boulanger qui enfourne des croissants. 
Mais non ce n’est pas un rêve, c’est la belle surprise de la nuit.








5 heures du mat, je monte le son. 
Le ciel rosit. Déjà. 
Alain envoie un petit coup d’Yvette Horner. 
Les Guillestrois se demandent encore qui sont les dingos égarés.




Les écrins en arrière fond.



Le col de Vars, enfin. Le prochain qui me dit qu’il
n’est pas très difficile,  je lui fais manger son vélo. 


Il fait toujours aussi froid. J’ai largement sous estimé ce paramètre. Heureusement Jay a une petite polaire en trop. 


Les marmottes trouvent la temperature agréable.





La photo obligatoire sur la croisette. 
Les quatre autres dorment à l’hotel à côté de la gare. J’y récupère mes bagages, arrivés en voiture grâce à Christine et repars pour Villeneuve Loubet. Je dors chez des copains. Ca me permet de passer la barre des 400 km d’une traite.


Le col de Restefond. Pas bien indiqué. La route de la Bonette, plus haute route d’Europe n’est pas déneigée.



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