Après un buffet digne des plus grandes fêtes romaines, nous avons pris la direction de l'incroyable Vasa. Une des épaves les mieux conservées du monde ... Apparently. Avec ses 61 m de long, il regorge de trésors dignes des Pirates des Caraïbes, ou presque, parce que son règne sur les mer n'a pas fait long feu. Après cette agréable visite, le bateau-bus typique de Stockholm nous a déposé devant le fotografia, une musée de photographie, les oeuvres qui y étaient exposés nous retournaient le cerveau à proprement parler. Entre les poissons îles et les bouteilles villes, chaque partie du monde se retrouvait dans un scénario loufoque.
Petite visite au fotografiska museum.
Pendant ce temps Marius valide une présentation à KTH puis nous rejoint à la gare.
Départ pour le Nord à 18 h
Samedi
L’arrivée a Kiruna. Épaisses fumees. C’est avant tout une ville minière. Son acier était convoité pendant la deuxième guerre mondiale.
Toujours plus au nord. Pat a réservé dans des chalets rustiques au milieu de rien.
La vie en Laponie, c’est pas du gâteau.
Puis la corvée d’eau. Avec cette grande scie jamais vue ailleurs , on agrandit le trou dans la glace qui a regelé durant la nuit, on remplit des bidons et on les traine sur la neige du lac jusqu’aux cabanes.
Dimanche
Le pain polaire. Pas si mauvais, grillé sur le poêle
Avant de partir en ski, nous allumons le sauna
On traine quand même pas dehors
Les récits sont de Gaston. Ouf, la relève est Là !
Nous avons vu des aurores boréales ! Alors que je sortais pour aller vider ma vessie un trait verdâtre s'est mis à danser dans le ciel. Toujours dans notre forêt perdue dans les alentours de Kiruna.
J'ai immédiatement courus dans notre cabane pour réveiller les parents et annoncer l'événement, puis, matériel photo sur le dos je suis sorti en trombe. Il y a quelque chose de magique à voir pour la première fois une Aurore boréale ( ça paraît assez évident jusqu'à la ), mais on se rend plus facilement compte de la beauté/puissance de la nature. Les doigts brûlés par les -24ºC transperçants nous sommes tous rentrés un par un.
Gast copyright
Lundi
Là ça commence à meuler pas mal
Notre « hotel »
Partout autour des larges rivières et lacs on trouve de jolies cabanes, la plupart fermées. Ce sont des maisons de week end ou de vacances. Beaucoup ont une cabane barbecue comme chez Taube
Le lendemain, ski de fonds au pieds et Hector, boudant, dans nos pattes, nous avons entrepris de faire le tour du lac glacé par -28ºC. Paysage d'un blanc immaculé à perte de vue. Ce n'est qu'en nous enfonçant dans la forêt que nous sommes tombés sur des ... crottes de lapins, ou tout du moins, ce qui nous semblait être des crottes de lapin. Une pierre immobile a attiré l'attention de Marius, et ce n'est qu'en s'approchant que l'objet s'est avéré être un élan et ses deux petits. Nous avons tenté de nous en approcher mais ils ont lentement fuis, l'aire de nous dire "on a pas peur de vous, mais gardez vos distances les bipèdes".
Puis après être revenu de notre balade nous avons quitté le petit jardin d'Éden sur nos trainaux traînés par des moto-neiges à la charmante odeur de pétrole.
Poste de ski alpin à Kiruna, sur un terril
Une fois dans notre belle Skoda superb, nous nous sommes dirigés vers Tennevol, une petite ville au bord de l'eau, pas très loin de Narvik, en Norvège. Le premier soir les lumières du Nords ne se sont pas fais très clémantes. Mais le magnifique châlet surplombant le port glacé dans lequel nous résidons nous a complètement consolé.
C'est face à un bras de mer enneigé que nous nous sommes réveillés. Des montages pareils à des boules de glaces vanilles recouvertes d'un glaçage chantilly. Tout ça lié par un soleil pointant le bout de ses rayons dans un soleil sans aucun nuages. Bref, la baie vitrée nous à été très agréable. Je vais rapidement passer nos deux tours de skis de fonds à travers des collines accumulant plus de peuf que toute les stations françaises en ce mois de février 2020. La raison qui me pousse à faire ce raccourci est l'application de prévision aurora qui nous annonçait des conditions optimales pour observer l'activité solaire. Et pour cause, les aurores ne se sont pas fait attendre longtemps. Leur luminosité étaient tels que même maman, agréablement installée dans son fauteuil moelleux, pouvait les apercevoir. Le problème c'est que l'odeur de poireau qui flottait dans l'aire à l'intérieur de notre Airbnb ne pouvait pas être en adéquation avec ces magnifiques lueurs vertes. Nous sommes donc sortis pour les voir dans des conditions frôlant la perfection (parce qu'on ne sait jamais ce qui arrivera plus tard). Le reflet des aurores était visible sur l'eau, elles se dandinaient dans tous les sens au dessus de nos têtes, comme un balait fou de lucioles. Certaines tendaient vers le violet et serpentaient au dessus de notre chalet. Leur allure d'anguilles célestes se mariait avec le village de pêcheur qu'elles narguaient. Ces des étoiles pleins les yeux et des lumières pleins la tête qu'on est rentré se coucher.
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Avec mon modeste Iphone, c’est pas si mal
Encore une fois un paysage de rêve nous a accueillis. Sans plus d'attente nous sommes partis en direction du Polar Park. Bien que tout les animaux soient dans de grands enclos, ils sont apparament en très bonnes conditions physique. Là bas nous avons eu la chance de croiser de très près des élans, à seulement quelques mètres. Puis des loups, qui sont même venus lècher la caméra. Et pleins d'autres animaux comme des cerfs, des reins, des muskusos et même deux lynx.
L'après midi, après s'être bien rempli la panse avec un succulent fish&chips, nous sommes allé tâter les pistes de ski de fonds de Narvik au couché de soleil.
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Tour de ski de fond sur l’île d’Andor Våt. Pas comme chez nous. Pas un rat. Peu damé. Plutôt une balade en pleine nature.
Nous nous sommes un peu perdus. Retour en skiant sur la route en bord de mer.
La famille « fondlacaisse » n’est pas déçue. Armando notre guide suédois qui a plutot un prénom Italien essaie de nous semer et nous mettons un point d’honneur à rester dans sa chenille a plus de 70 km/h, secoués comme des pruniers, hilares.
L’ice hotel de l’extérieur est plutôt décevant. Sa boutique à toutous itou. Vous avez ici un exemple typique du genre de gars qui vous explique tres sérieusement la vie sauvage des lapons en se mettant un bonnet ridicule sur la tête. C’est vrai, on a vu le même, il sortait à la bourre de sa BM sans même avoir le temps d’attacher ses chaussures pour aller accueillir les touristes avec la soupe Sami.
Par contre à l’intérieur c’est immense et magique.
Emerged part of the iceberg
Un aspirateur particulier
On ne se marche pas dessus au bar. Pas mal de place pour la moon dance
On trinque dans des verres en glace brute.
Décollage du drone au soleil couchant pour réaliser notre carte postale de bienvenue à Bonnie.
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