jeudi 5 mars 2020

LAPLAND

Jeudi 27 février
On prends notre envol vers les contrées glaciales de laponie. Arrivés à Stockholm avec nos deux chocolats suisse en poche, nous nous sommes empressé de trouver un restaurant typique. Et on peut dire que le hareng frit nous a mis d'attaque pour aller profiter de nos lits soyeux.


Vendredi 28 février
Nous voici de retour à Stockholm. Nuit au Radison Blue Viking. 
Pat a emmené Gaston visiter le Vasa, le terrifiant vaisseau de guerre Suédois qui a coulé après avoir navigué moins de 5 miles. 




Après un buffet digne des plus grandes fêtes romaines, nous avons pris la direction de l'incroyable Vasa. Une des épaves les mieux conservées du monde ... Apparently. Avec ses 61 m de long, il regorge de trésors dignes des Pirates des Caraïbes, ou presque, parce que son règne sur les mer n'a pas fait long feu. Après cette agréable visite, le bateau-bus typique de Stockholm nous a déposé devant le fotografia, une musée de photographie, les oeuvres qui y étaient exposés nous retournaient le cerveau à proprement parler. Entre les poissons îles et les bouteilles villes, chaque partie du monde se retrouvait dans un scénario loufoque.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la garre pour être sûr de ne pas manquer notre train. Le confort de nos cabines-couchettes était plutôt sommaire, mais on allait pas s'en plaindre car au réveil nos serons plus qu'à quelques heures de notre destination Nordique.




Petite visite au fotografiska museum. 
Exposition d’Erik Johansson vraiment sympa. 
Pour les photographes passionnés cela vaut le coup de visiter son site. 


Pendant ce temps Marius valide une présentation à KTH puis nous rejoint à la gare. 

Départ pour le Nord à 18 h 



Samedi
Le lendemain , pale soleil sur les etendues lapones

L’arrivée a Kiruna. Épaisses fumees. C’est avant tout une ville minière. Son acier était convoité pendant la deuxième guerre mondiale. 





Toujours plus au nord. Pat a réservé dans des chalets rustiques au milieu de rien. 
















En effet, nous n'avons pas été déçu au réveil. Des montagnes de neiges s'étalaient à perte de vue. Ça faisait vraiment plaisir d'appercevoir cette or blanc étant donné que la saison de ski 2019-2020 ne nous avait que très peu gâté... 
Ceci étant dit, une fois le pied posé a terre nous avons été accueilli par une gentille dame qui nous a amené a un lieu de regroupement. Notre périple a alors pris une tout autre tournure. Bien qu'ayant fais des progrès énormes en anglais, nous nous sommes rendu compte des limites du BRITE de maman. Effectivement, notre séjour en famille dans une cabane abandonnée dans la forêt a pris une nouvelle dimension avec nos 26 colocataires. Mais cela n'a en aucun cas rendu le voyage moins bien. Chargé comme du bétail sur des trainaux en bois de sapin, nous avons été conduit à nos résidences. L'odeur de feu nous y a accueillis, suivis d'un bouillon de légumes. Nos drotoires, bien que sommaires étaient amplement suffisant. Nous nous sommes fais éclaté les fesses par la piste de luge un peu trop abrute, mais ça ne nous a pas arrêté. Une fois remis sur nos pieds l'envie nous a pris de remettre en forme des vieux skis de fonds pour commencer à découvrir les alentours. Et il faut dire que les alentours sont plutôt incroyables. Réchauffés par le feu, nous nous sommes ensuite douchés au sona, puis couché car les prévisions n'étaient pas favorables aux aurores.






La vie en Laponie, c’est pas du gâteau. 
Aux TAUBE cabans, tenu par un père et ses deux enfants, on ne vous sert pas le petit dej dans des draps en soie. 
Martha nous fait bien comprendre que les activités ludiques ne pourront commencer qu’après les tâches ménagères. 
Nous voici donc à couper du bois puis le refendre. Et être rappelés à l’ordre s’il n’y en a pas assez. 
En moins d’une heure les garçons coupent et rangent plus de bois qu’en une vie à la maison !!! Je vais adopter Martha. 





Puis la corvée d’eau. Avec cette grande scie jamais vue ailleurs , on agrandit le trou dans la glace qui a regelé durant la nuit, on remplit des bidons et on les traine sur la neige du lac jusqu’aux cabanes. 



Dimanche
Le début de journée s'est fait en douceur, bercé par les douces lumières du soleil derrière son voile de nuages. Pour se dégourdir les jambes on a décidé de déneiger les skis des années folles et d'attraper nos bâtons en acier massif et peaux de reines. Dans une ambiance "The revenant" nous avons lentement remonté la rivière en nous frayant un chemin parmis la neige vierge. Parvenu à des maisons de pêcheurs nous avons fais demi-tour. L'appel du sona était trop fort pour qu'on y résiste. On a passé la moitié de la forêt dans le feu, vidé un cinquième de la rivière et fais monté le thermomètre à 75ºC. Mais toute cette chaleur n'était pas en adéquation avec notre environnement hivernal, il a fallut qu'on aille refermer nos pores dans de l'eau à 4ºC. On y serait bien resté toute la nuit mais il fallait bien laisser un peu de bois pour les autres, alors on est remonter s'assoir devant un bon barbecue Suédois bien fourni en compagnie de nos nouveaux colocataires espagnoles. Puis belote en attendant les aurores.




Le pain polaire. Pas si mauvais, grillé sur le poêle


Avant de partir en ski, nous allumons le sauna






























On traine quand même pas dehors






Les récits sont de Gaston. Ouf, la relève est Là ! 

Bon je reprends mon récit. 

Nous avons vu des aurores boréales ! Alors que je sortais pour aller vider ma vessie un trait verdâtre s'est mis à danser dans le ciel. Toujours dans notre forêt perdue dans les alentours de Kiruna.

J'ai immédiatement courus dans notre cabane pour réveiller les parents et annoncer l'événement, puis, matériel photo sur le dos je suis sorti en trombe. Il y a quelque chose de magique à voir pour la première fois une Aurore boréale ( ça paraît assez évident jusqu'à la ), mais on se rend plus facilement compte de la beauté/puissance de la nature. Les doigts brûlés par les -24ºC transperçants nous sommes tous rentrés un par un. 




Gast copyright


Gast copyright



Gast copyright

Lundi 

Là ça commence à meuler pas mal


Notre « hotel »



Partout autour des larges rivières et lacs on trouve de jolies cabanes, la plupart fermées. Ce sont des maisons de week end ou de vacances. Beaucoup ont une cabane barbecue comme chez Taube 


Le lendemain, ski de fonds au pieds et Hector, boudant, dans nos pattes, nous avons entrepris de faire le tour du lac glacé par -28ºC. Paysage d'un blanc immaculé à perte de vue. Ce n'est qu'en nous enfonçant dans la forêt que nous sommes tombés sur des ... crottes de lapins, ou tout du moins, ce qui nous semblait être des crottes de lapin. Une pierre immobile a attiré l'attention de Marius, et ce n'est qu'en s'approchant que l'objet s'est avéré être un élan et ses deux petits. Nous avons tenté de nous en approcher mais ils ont lentement fuis, l'aire de nous dire "on a pas peur de vous, mais gardez vos distances les bipèdes". 

Puis après être revenu de notre balade nous avons quitté le petit jardin d'Éden sur nos trainaux traînés par des moto-neiges à la charmante odeur de pétrole.






















Poste de ski alpin à Kiruna, sur un terril



Une fois dans notre belle Skoda superb, nous nous sommes dirigés vers Tennevol, une petite ville au bord de l'eau, pas très loin de Narvik, en Norvège. Le premier soir les lumières du Nords ne se sont pas fais très clémantes. Mais le magnifique châlet surplombant le port glacé dans lequel nous résidons nous a complètement consolé.


C'est face à un bras de mer enneigé que nous nous sommes réveillés. Des montages pareils à des boules de glaces vanilles recouvertes d'un glaçage chantilly. Tout ça lié par un soleil pointant le bout de ses rayons dans un soleil sans aucun nuages. Bref, la baie vitrée nous à été très agréable. Je vais rapidement passer nos deux tours de skis de fonds à travers des collines accumulant plus de peuf que toute les stations françaises en ce mois de février 2020. La raison qui me pousse à faire ce raccourci est l'application de prévision aurora qui nous annonçait des conditions optimales pour observer l'activité solaire. Et pour cause, les aurores ne se sont pas fait attendre longtemps. Leur luminosité étaient tels que même maman, agréablement installée dans son fauteuil moelleux, pouvait les apercevoir. Le problème c'est que l'odeur de poireau qui flottait dans l'aire à l'intérieur de notre Airbnb ne pouvait pas être en adéquation avec ces magnifiques lueurs vertes. Nous sommes donc sortis pour les voir dans des conditions frôlant la perfection (parce qu'on ne sait jamais ce qui arrivera plus tard). Le reflet des aurores était visible sur l'eau, elles se dandinaient dans tous les sens au dessus de nos têtes, comme un balait fou de lucioles. Certaines tendaient vers le violet et serpentaient au dessus de notre chalet. Leur allure d'anguilles célestes se mariait avec le village de pêcheur qu'elles narguaient. Ces des étoiles pleins les yeux et des lumières pleins la tête qu'on est rentré se coucher.














gast
Copyright Gast



Avec mon modeste Iphone, c’est pas si mal

Encore une fois un paysage de rêve nous a accueillis. Sans plus d'attente nous sommes partis en direction du Polar Park. Bien que tout les animaux soient dans de grands enclos, ils sont apparament en très bonnes conditions physique. Là bas nous avons eu la chance de croiser de très près des élans, à seulement quelques mètres. Puis des loups, qui sont même venus lècher la caméra. Et pleins d'autres animaux comme des cerfs, des reins, des muskusos et même deux lynx.

L'après midi, après s'être bien rempli la panse avec un succulent fish&chips, nous sommes allé tâter les pistes de ski de fonds de Narvik au couché de soleil.







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Même avec du mauvais temps annoncé, la chance nous a souri et il n'a pas plu. Nous ne sommes quand même pas sorti avant bien tard. À 13 heure quand nous nous sommes bougés, quelques flocons flottaient dans l'air. Au fur et a mesure que la voiture parcourait les routes impratiquée bordant la mer, ces flocons ce sont fait plus insistant. Mais ça ne nous a en aucun cas empêché d'aller au plus loin de notre fjord, par delà les ponts et les tunnels sous la mer, pour réaliser notre petit tour de ski de fond quotidien. Au retour le ciel à commencer à se dégager et nous avons croisé des élans qui n'avaient pas attendu le passage piéton pour traverser ...


Copyright Gast




Tour de ski de fond sur l’île d’Andor Våt. Pas comme chez nous. Pas un rat. Peu damé. Plutôt une balade en pleine nature. 


Nous nous sommes un peu perdus. Retour en skiant sur la route en bord de mer. 


Vendredi 6 mars
La neige continue à tomber en Norvège. Prévisions bien meilleures à Kiruna où nous devons reprendre le train pour Stockholm ce soir. 
Du coup réveil à 5 h. Il faut être à 9 h à Kiruna pour  une expédition en moto neige avec visite de l’Ice Hotel.
 Bon d’accord ça fait bien attrape touristes. Et pas tres écolo. Comme le Covid fait chuter la conso de kérosène on ose. 
Il faut dire que la conduite de ces engins au ralenti en remorquant le radeau de la méduse nous a un peu laissés sur notre faim. 




La famille « fondlacaisse » n’est pas déçue. Armando notre guide suédois qui a plutot un prénom Italien essaie de nous semer et nous mettons un point d’honneur à rester dans sa chenille a plus de 70 km/h, secoués comme des pruniers, hilares. 



L’ice hotel de l’extérieur est plutôt décevant. Sa boutique à toutous itou. Vous avez ici un exemple typique du genre de gars qui vous explique tres sérieusement la vie sauvage des lapons en se mettant un bonnet ridicule sur la tête. C’est vrai, on a vu le même, il sortait à la bourre de sa BM sans même avoir le temps d’attacher ses chaussures pour aller accueillir les touristes avec la soupe Sami. 



Par contre à l’intérieur c’est immense et magique. 
Cette chambre s’appelle  white Santorin. Ca parait évident. 
Je ne transfère que quelques photos des chambres. Certaines ne doivent pas favoriser le sommeil. 














Emerged part of the iceberg






Un aspirateur particulier






On ne se marche pas dessus au bar. Pas mal de place pour la moon dance 


On trinque dans des verres en glace brute. 
A l’admission de Gaston à Concordia. 
Ne reste plus qu’à accrocher la mention bien au minimum.

 

Décollage du drone au soleil couchant pour réaliser notre carte postale de bienvenue à Bonnie. 

C'est déjà l'avant dernier jour ...
Ce que je m'apprête à a raconter ici est susceptible de causer du tort à ma réputation d'écoldélegué. Déjà qu'elle ne se porte pas très bien avec mes road trip fréquent en Aixam. Mais bon . Levé a 5h15,  nous avons pris la direction de Kiruna. Sur les lieux nous avons enjambé nos motos neiges électriques ( juste pour faire semblant que ça a pas pollué ). Sans plus attendre nous nous sommes élancés à 70km/h derrière Hernando, notre bon amis souriant. Les pistes nous ont menés vers le château de glace. Du splendide édifice qui a inspiré la Reine des Neiges ( comme il nous avait été vendu ), il ne restait plus que le rés de chaussé. Mais la glace pouvait bien attendre, tout le monde sait que le réchauffement climatique n'est qu'un coup de pub pour les climatiseurs, nous avions des choses plus importantes à entreprendre. Sur ce un buffet nous a ouvert les bras, au menu, salades de pâtes, saumon, sauce blanche et crumble de pêches de vignes, sans oublier le café à la crème, beaucoup de crème ... 
C'est à l'heure de la digestion que nous avons porté nos corps alourdis de quelques kilos vers l'entrée de l'hôtel de glace. De superbes chambres taillés dans la neige et la glace nous y attendais. Nous avons testé chaqes lits et admiré chaques structures des chambres "ART bedroom". La fin de la visite a êté légèrepent abrégé parce que les logements de base à 400€ la nuit nous paraissent légèrement répétitifs et basiques.
Il nous restait encore 18 km à parcourir en moto neige. A la place avant de la moto neiges, le voyage était très agréable, a la limite de paraître lent ( ce qui n'était pas l'avis des personnes assises à l'arrière, comme le témoignage leur perte de 3 cm par tassage des vertèbres ). Bref, pour ne pas dépérir nous avons enclanché le mode sport, capable de nous apporter des pointes à une centaine de kilomètres par heures. Le cerveau encore tremblant dans notre boîte crânienne, nous avons embarqué dans le train. Retour à la civilisation. 

En effet, retour à la civilisation. Le train, trop bien ces couchettes, puis le centre ville de Stockholm, beurk, qui ressemble à tous les centre ville. Puis il a fallu quitter Marius  beurk beurk beurk. Vraiment beurk.  En plus il tousse comme un tuberculeux. 
Et là on est en transit à Zurich pour une arrivée vers 23 h à la maison. Donc si on compte depuis notre montée dans le train ça fait quand  même 28 heures de voyage, ça se mérite la Laponie !

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