Cela fait bien des années que je lorgne sur la Bretagne pour une croisière en famille.
Un vrai océan, une vraie houle, des marées, du vrai vent...
Le souvenir d’une belle croisière entre copains trente ans auparavant.
La pandémie rendant les voyages incertains, c’est l’année ou jamais.
Deux jours pour atteindre Arzal, avec notre petite remorque bourrée de kites et surfs.
Escale chez Olivier et Mireille a Rennes. Un sacré moment qu’on ne les avait pas revus eux aussi.
Embarquement sur Amalfi, un Mahe 36, un peu chaotique. Le précédent loueur est en retard et a cassé pas mal de choses sur le bateau. A sa décharge celui ci n’est pas tout jeune. L’annexe, elle, était récente mais là elle se dégonfle tristement. Et par là dessus un énorme orage nous force à monter à bord tous ensemble alors que Pascal ne voulait qu’une personne pour respecter la procédure covid.
Finalement, le retard nous a empêché de sortir et d’être pris par cet orage dans l’estuaire de la Vilaine ce qui aurait été stressant.
L’orage a chahuté là grand voile. Le Lazy bag a explosé. Un gousset de latte est déchiré.
en bleu : by gast
en bleu : by gast
15/08/2020
Dimanche 16 aout.
On a bien cru que le ciel s'abbatait sur nos têtes au moment de récupérer le bateau. Non seulement parce que Pascal ( le loueur de bateau ) avait récupéré son bateau dans un état qui laissait un peu à désirer. Disons que Pascal ( le locataire ) avait une vision de la propreté somme toute différente de la moyenne. Mais aussi parce que un orage s'abbatait violament sur Arzal, Bretagne. Le lazy bag qui maintenait preprement la grande voile a d'un seul coup éclaté dans un coup de tonnerre. Nous sommes sortis en précipitation ( moi avec ma caméra ) pour tenter de maintenait la grande voile sur la baume.
Finalement Pascal nous a céder son bateau pour cette 3e semaine de du mois d'août. Le début de l'aventure pouvait enfin commencer ... par une nuit au port, dans les craquements de la coque et de l'orage.
Passage de l’écluse d’Arzal. Entassés comme des sardines. Bien sympa.
Vent ouest sud ouest 9 noeuds. Vent mollissant, plus calme qu’annoncé.
Vent ouest sud ouest 9 noeuds. Vent mollissant, plus calme qu’annoncé.
Essai de largage en kite du bateau en navigation. C’est moi le cobaye. Sitôt à l’eau, un énorme grain nous fond dessus. Repliage des lignes en itesse et plus ou moins propre.
On pensait se planquer au Crouesty. Cap à l’Ouest sur la belle plage d’er Goured a Houat.
Nous ne sommes pas seuls !
Le port baint Glidas sur Houat
Le port baint Glidas sur Houat
La belle treach salus sur laquelle repose nos espoirs pour une belle session de kite demain matin.
16/08/2020
Dés que la marré nous l'a permis nous nous sommes dirigés vers l'écluse sous un temps gris. Deux grains un un bon temps breton plus tard nous étions arrivé à Houat. Le ciel s'est alors dégagé pour nous laisser entrevoir de beaux arcs-en-ciel. Une éclaircie suffisante pour que nous acostions sur la plage. 6 dans l'annexe 4 chevaux lancée à fond. Toute la petite famille ( + Coline, mais c'est la famille aussi ) a débarqué à bon port. Malheureusement le temps clément n'a pas duré et nous nous sommes fait allégrement saucer. Il ne nous manquait plus qu'une tisane chaude au bateau devant un jeu de tarot ( c'est beaucoup moins bien que la belotte ).
Nous venons mouiller le catamaran au vent de treach salus. Mais le vent restera trop mou pour une belle session. Marius tire quelques bords en foil et aile à caissons dans 6 noeuds de vent et casse sa barre. La kite schoomoune s’installerait elle ?
Cap à l’Ouest, voile puis moteur vers belle île. Vent toujours bien mou. Il faut atteindre le port du Palais avant la fin de l’eclusage a 18 h.
Écluse étroite, ça passe de justesse. Port pittoresque au pied des remparts, dans la ville
Agents de port super sympas
Le port du Palais a Belle Île
Visite du fort
Il faut comprendre la référence à une photo réalisée en 2009 à Port Cros lors de notre tour de Méditerranée
17/08/2020
Au petit matin, vers 10 heures, nous avons contourné l'île pour geter l'ancre devant une plage bien moins abritée. L'unique but de cette hérésie étant de braver la kite-scoumoune. C'est donc sous les yeux étonné d'une personne, qui se ressourçait en faisant des danses en baggy, que nous Avon's débarqué le matos sur la plage. Marius a évidemment pu kiter. Moi beaucoup moins car j'ai craché la voile immédiatement. Et papa est resté dans l'annexe malgré son envie d'en découdre avec le vent.
Ce vent nous a d'ailleurs porté en direction de Belle-Île-en-Mer en fin d'après-midi. Et nous y étions bloqué jusqu'au lendemain 16h. C'était donc l'occasion rêvée pour faire un tour dans la ville et monter voir le fort du Palais. Réel monument historique érigé par Vauban pendant le règne de Louis XIV.
Mardi 18 août
Visite de Belle île en vélo
Les plages d’Herlin et Baluden
La pause chez Renée
Sauzon
L
La pointe des Poulains.
Les plages d’Herlin et Baluden
La pause chez Renée
Sauzon
L
La pointe des Poulains.
Deseclusage a 16h 30.
Cap au 110. 18 noeuds établis. Sous foc et GV ça file. Peu de temps. Le vent s’évanouit. Un mal pour un bien, nous ferons escale à Hoëdic au lieu de rejoindre le continent.
Nous mouillons sur bouée au port de l’Argol. Un coup de vent de sud est annoncé. On va patienter.
Ballade jusqu’au petit port de La Croix. Vraiment mignon. Échouage obligatoire.
Mercredi 19 aout
18/08/2020
À 9h précise nous étions devant le loueur de vélo.le mauvais temps était aussi au rendez vous. Nous avons enjambé nos deux roux fraîchement huilés en 2014. Le but étant de de traverser l'île pour aller manger dans une crêperie à Sauzon. Le temps que nous visitons une magnifique plage, la crêperie nous a fait faux pas. Nous nous retrouvions donc (presque) affamé sans restaurant fixe. Bangore nous a tendu les bras car nous y avons trouvé la crêperie Chez Renée. Typiquement bretonne, des galettes qui rappelaient le savoir faire de cette région et des crêpes sucrées à en tomber par terre. Heureusement nous ne sommes pas tombé parce qu'on avait encore de la route à faire à la force de nos muscles. Petite escale à Poulain pour voire le phare sous toute sa splendeur. Une vue qui ne nous a pas déçu. C'était le retour qui était un peu décevant. Mais bon il faut bien faire du sport un jour. Finalement nous avons pu quitter belle île une fois revenue au port. Direction Hoëdic et ses petites maisons blanches. Il fallait se préparer à la tempête.
Mercredi 19 aout
Grosses pluies pendant la nuit. Le coup de vent semble moins fort que prévu. Il passe au large. Mireille et ses nièces nous rendent une petite visite. Puis on appareille.
Cap au 100. GV a un ris et génois.
Au travers par 20 noeuds, ça avance enfin.
Mouillage sur bouée devant le Croisic. Au pool. Énorme courant qui remplit le grand traict.
Mouillage sur bouée devant le Croisic. Au pool. Énorme courant qui remplit le grand traict.
Expédition pour noter à marée haute dans cette immense lagune. Le spot est magnifique. Le vent encore trop faible pour moi et les débutants. Seuls gaston et marius tirent des bords.
Le Croisic au petit matin. Le grand calme.
Le Croisic au petit matin. Le grand calme.
Le mouillage du pool depuis la ville.
19/08/2020
La tempête ne vint pas.
Si il y a bien une chose à retenir des prévisions météo bretonnes c'est qu'elles sont imprévisibles et absolument pas précise.
Nous sommes donc répartis d'Heudïc plus rapidement que prévu. La plus grande traversée de la semaine du haut de ses 20-25 miles. Avec des pointes à 8,6 noeuds, nous sommes arrivés plus tôt que prévu au port du Croisic.
Le spot de kite n'etait décidément pas aussi bon que prévue. De grosses vagues s'abattaient violament sur la rive au milieu des touristes. Nous avons donc changé les plans et la chance était de notre côté. Le haut coefficient de marée avait permis de recouvrir d'eau une petite baie. Offrant un spot de kite peu profond et protégé. Même si le vent n'a pas toujours été clémant et qu'il est tombé pile au moment où j'ai enfourché le sol. C'était une plutôt bonne session pour me permettre de me refamiliariser avec le surf ( en kitesurf ) .
Alors que le soleil c'était couché, nous avons débarqué au port pour aller nous délecter d'une délicieuse crêpe. C'était d'ailleurs la meilleur crêpe du séjour. C'est Coline qui s'est emparé de la note à mon grand désespoir car j'avais pris la crêpe tarte tatin, crêpe la plus chère de la carte. "Sci la Flotille" très bonne adresse !
Jeudi 20 aout.
Cap au sud dans un vent toujours aussi faible. Moins de dix noeuds. De sud.
Pas de place à La Baule. Nous irons à Pornichet, le gros port à flot de la région.
Deux maquereaux veulent bien se laisser prendre. Ils agrémenteront le repas de midi.
Séance d'aquarelles
La baie de La Baule nous offrira deux spots de rêve : Le banc des Evens le jeudi et surtout le banc de baguenaud le vendredi matin , où nous serons seuls au monde, a deux pas de cette affreuse agglomération de La Baule. Certes , l'eau n'a pas une couleur caraibes, mais qel bonheur d'avoir un immense plan d'eau rien que pour nous.
Le Pornichet et La Baule vus du large. Ca ne fait pas rêver !
20/08/2020
Au beau matin nous quittions le Croisic pour rejoindre l'île des Évênes. J'ai enfin fini la vidéo de Thara Farissi, premier contact de la micro entreprise Split Media.
Une fois là bas, comme le vent ne se montrait pas très joueur, nous nous sommes tous attablés devant des aquarelles. Comme thème commun : un phare. Voila voilà ... Quoi d'autre à dire ?
En terme de kite 0.
Nous nous sommes donc dirigés vers Pornichet pour la nuit. Nous y avons amarré notre catamaran de 36 pieds au milieu des grands voiliers. Marius est allé surfer tard le soir et je suis parti le filmer. Le problème étant que je ne l'ai pas trouvé... Au moins ça faisait de la marche.
Faudra t'il sauver le soldat Coline ?
Ben oui, il faut sauver le soldat Coline
Gros bord de près l'après midi pour passer la pointe du Croisic. On la verra longtemps cette pointe !!
Retour à la position foetale dans le gros temps.
On peut ensuite abattre et se prendre un bon grain avec 30 noeuds de vent, juste devant Piriac et ses brisants.. Vague déferlantes qui nous secouent bien bien. Je n'ai pas très envie de me mettre face à cette mer démontée pour prendre un 2ème ris . J'expérimente la prise de ris "en fuite". Ca marche. Merci le Mahé 36
Visite de Piriac, un petit village étonnamment bien léché, on se croirait dans un décor de Walt Dysney. Les ruelles sont bourrées de touristes qui voudraient manger des crêpes. Les crêperies ferment à 21 heures en engueulant les touristes qui font mine de s'approcher. Ils sont drôles ces bretons !
Le port à seuil de Piriac. si feu rouge , attention, ça ne passe pas.
21/08/2020
Depuis le port nous avons décidé de retourner au port du Croisic contre les vagues. Une navigation toute voile dehors qui a faillit finir en drame. Le vent augmentait dangereusement et les vagues de faisaient de plus en plus agressives. Il fallut prendre un ris au prêt alors que les vagues étaient gonflées à leur maximum.
Le programme a changé. Le vent n'étant pas de notre côté, nous nous sommes plutôt dirigés vers le port du Piriac. Un port de grand luxe. Les douches avaient carrément un bouton tactile pour activer le flux d'eau.
Dernière Nav pour rejoindre Arzal.
l'estuaire de la Vilaine est étonnant avec beaucoup moins d'eau que prévu.
Nous passons mais les monocoques talonnent et se plantent.
Passage de l'écluse bien musclé avec des courants pas possible et un éclusier bien risible.
Nous rendons le bateau à Pascal.
22/08/2020
Dernier jour. Déjà.
Marius a fait un downwind en surf. Puis il s'est retourné à faire un gros upwind car notre point d'escale s'est modifié.
La magnifique Île Dumet nous tendais les brasn. Parfait pour m'entraîner à faire ces purée de tack. Mais bon. Pas suffisamment évidemment.
Nous sommes finalement retourné à Arzal un peu en retard. nous nous battions contre le courant, le bateau comme aspiré entre le ponton et le mur de l'écluse avec une force immense.
Nous avons ensuite minutieusement nettoyé chaque cm carré du bateau avant d'être libéré. Direction Guidel pour la dernière semaine d'août avec tous les cousins.
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