Depart de Geneve pour cette édition des rois de la pedale 2023
Destination Bari avec une escale a Rome.
Trois gogols heureux d’être en vacance et de contempler des vieilles pierres et des plafonds dorés
Visite rapide de San Giorgio Maggiore, on allume une bougie pour la tata de Denis canonisée ici même et on reprend le train. Jaco est content, il a vu Rome et il mange une focaccia dans le Leonardo express toujours aussi lent, c’est stressant on a un avion à prendre.
Un saut de puce jusqu’à Bari avec nos amis d’itaairways, ne le dites pas à nos enfants ils croient qu’on est en bla bla , et nous voici rendus a decat pour récupérer nos montures.
Ce n’est pas le service Irlandais, ici on monte tout nous mêmes. Heureux comme des gogols en vacances et a decat. Comme on était pas bien sûrs que les velos soient arrivés, on est plutôt soulagés.
Lucas est serviable et sympa
Visite de Bari. C’est la fête de santa Nichola , tiens tiens bizarre , un 8 mai. la ville
Mardi 9 mai
Nos velos ont bien dormi. Derniers préparatifs.
Bari qu’on pensait etre un village. 1,5 M d’habitants. Extraction un peu houleuse, les Italiens du sud ne comprennent pas bien l’intérêt de cet engin à deux roues qui gene la circulation. Merci geovelo.
Saint Jacques sortant de sa coquille
On est pas tous égaux. La monture de pmm est récalcitrante. Heureusement c’est tombé sur le Mecano
On s’attendait a des paysages pelés et une chaleur torride. On a l’impression de pédaler en Suisse.
On s’attendait a des paysages pelés et une chaleur torride. On a l’impression de pédaler en Suisse.
Altamurra. Quelques pierres et plafonds dorés
L’etape est courte, on a le temps de shopper
Pmm devenant fou avec son Garmin. Debut, suite, prolongation d’une longue histoire
Le grenier de l’Italie du sud
Arrivée a Matera à 15 h, du jamais vu dans l’histoire des grands gols des Alpes
Ben oui mais c’est quand même inscrit au patrimoine mondial de l’unesco ces cailloux
Mercredi 10 mai. Matera - Castelmezzano. 104 km, D+ 2000 m
Départ dans le brouillard, on s’enfonce dans l’arrière pays Suisse. La pluie nous attrape vers 11 h.
Mercredi 10 mai. Matera - Castelmezzano. 104 km, D+ 2000 m
Départ dans le brouillard, on s’enfonce dans l’arrière pays Suisse. La pluie nous attrape vers 11 h.
On roule sur des routes magnifiques, seuls au monde. Non pas seuls , il y a des chiens de toute sorte qui nous cherchent des noises devant chaque ferme. Une vraie plaie. On ne verrait pas ça en Suisse.
Traversée de villages fantômes, des pierre a foison, peut être des plafonds dorés mais on s’en fout, ON A FAIM.
Interlude champêtre
Interlude champêtre
Un grand classique des virées en vélo et en Italie. L’agriturismo Il Molino de la contessa nous sauve de l’hypoglycémie et hypothermie fatales ou pire.
Notre hôte allume un feu rapido et sa femme nous prépare un menu à 4 plats.
La forme revient avec la liqueur de chardon maison
Apres deux heures de pause, ascension finale bien raide
Jeudi 11 mai. Un gros morceau, Castelmezzano - Taranto. 169 km
Castelmezzano le matin
Descente raide par une route fermée, remontée raide à Pedrapertosa
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Café à Cracco. On passe devant Pisticci, joli village perché. Pas celui sur la photo, beaucoup plus perché. On a la flemme d’affronter l’ascension pour notre pose repas. Et donc on mangera un sandwich dans un bar du côté de Metaponto. Seule faute culinaire dans ce trip placé sous le signe de la cuisine Italienne ***
Le train à Metaponto ? Il nous tend les bras. Mais vent favorable, Jaco en grande forme qui va nous trainer a 40 km/h sur les complanare. Des routes qui bordent l’autoroute, pas très bucoliques mais très sûres et efficacité imbattable. En 3 h c’est plié, nous atteignons la mer près de Taranto.
Eoliennes offshore. Le seul parc Italien d’après Marius. En tous cas sur terre il y en a beaucoup.
On ne visitera pas beaucoup Taranto ce soir. Heureusement le meilleur restaurant de poissons et fruits de mer de la ville est au pied de l’hôtel. Plein comme un oeuf. On mangera dehors alors que l’on continue à bien se cailler dans les Pouilles.
Dumache le roi de la contrepèterie serait heureux ici.
Vendredi 12 mai. Bari Lecce direct. La halte à Galipoli a été éliminée.
On roule avec la mer à notre droite. Des kilomètres de littoral non construit. Plutôt rare en Méditerranée.
Vent favorable. Partie ouest du talon de la botte.
Halte à Punto caesare. Pas facile de trouver un resto ouvert. La saison n’a pas commencé. Tellement soulagés de ne pas refaire le coup de la veille, on commande un repas pantagruélique. Poulpes, moules, pâtes a la vongole…L’après-midi promet d’être difficile.
Heureusement petite sieste sur les transats. Nos velléités de baignade se sont évaporées. Lorsqu’on avançait vent dans le dos on en rêvait.
Porto caesare - lecce vent dans le dos, une broutille.
Vieilles pierres à gogo
Samedi 13 mai. Dernier jour. 164 km sur le papier. Meteo capricieuse et monotonie, il faut l’avouer de ces routes des pouilles, magnifiquement plates au milieu des oliviers nous pousseront dans le train.
Confort Et exactitude Suisse au prix Italien.
Train jusqu’a Ostuni
Cette fois la mer est a notre droite, on remonte la cote Est du talon.
La jolie ville de Monopoly
Les fameuses compleanare. Le vent a tourné, il vient du Sud à 45km/h. Un régal.
Polignano a mare
Les odeurs des jasmins en fleur nous accompagnent
Les pouilles c’est parfois aussi ça 😚
Arrivée a l’hotel au sec. Mais le temps de démonter nos accessoires, nous repartons pour decathlon sous une pluie battante. Le cri des pouilles qui pleurent de nous voir partir.
Fin de l’édition 2023. Comme sur des roulettes pas de fausse note. On regrette presque les aléas des drama queens, des perdus chroniques, des angoissés de ne pas y arriver, des pro trains, des anti trains. L’année prochaine.
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