L’idée a germé en début d’année.
Je ne veux pas de fête pour mes 60 ans.
Par contre quand les deux ainés me proposent une petite ballade ensemble sur le toit de l’Europe pour franchir ce douloureux cap, je suis à fond.
Cela fait longtemps que j’ai envie d’y traîner mes skis. Alors en plus , en famille, grosse motivation.
Dès le mois de février je bloque 4 nuitées au refuge des grands mulets. Les 21 22 24 avril et le 21 mai. En fait tout ce qui est encore libre. C’est très facile sur le site du refuge. Et on ne perd que quelques euros en cas d’annulation.
J’avoue que j’appréhende un peu la foule là haut quand je constate qu’en réservant 3 mois à l’avance il n’y a déjà plus aucune place le week end.
Nous rendons visite à Marius en Suisse début mars et en profitons pour randonner au dessus de Lucerne.
Puis les sorties s’enchaînent. Le we avec les jeunes, les jeudis ( et parfois mercredi) avec la RJL.
20 mars : couloir nord des grands mulets
Une bonne soirée au refuge de la D P avec un gardien en superforme




3-4 avril. Montée au refuge du carro le 3. Le lendemain traversée carro evettes prévue mais il faudra renoncer,
3-4 avril. Montée au refuge du carro le 3. Le lendemain traversée carro evettes prévue mais il faudra renoncer,
6 avril. Une boucle au départ de chamonix. Il y a du monde !! Col du Chardonnet. Avec Gauthier, le pote de Marius presque Suisse .
10 et 11 avril. Tour de la pointe Labby. Une nouvelle nuit au refuge de la dent parrachée où on croise Fred et Pascale
17 avril : enterrement de Pierre Louis. Tristesse sans fond.
13 14 avril. Week end à La Clusaz. Le film de Marius et Gaston, kisses from Losanfjord a été retenu pour le festival de ski LA TRACE à Thones. On en profite pour glisser avant la projection un aller retour à la Pointe percée dans les aravis. Il commencera à pleuvoir à la voiture et ça ne va plus s’arrêter du week end.
19 avril
Semaine pourrie mais beau we. La neige est retombée très bas. On en profite pour tricoter 2000m de D + dans les Belledonnes toutes proches au départ du pleynet. Neige exécrable, lourde à souhait.
Jeudi 24 avril. Nous perdons Margot, skieuse étoile filante. Ça fait beaucoup. Beaucoup trop. Nos cœurs à nouveau en lambeaux.
Finalement heureusement que nous ne sommes pas allés là haut, ce sommet n’aurait eu aucune saveur.
Samedi 26 avril. Nous volons vers les Canaries. La bas l’entraînement continue, au cas ou. À défaut de pico Teide, pour cause de garde de parc facho, ballade sur le pico viejo à plus de 3000 m
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