Mercredi 9 juillet.
Baignade des le matin dans l'eau cristalline. C'est pour ça qu'on est là. Et qu'on navigue en méditerranée ou aux Antilles en se disant que ça doit être superbe la voile en Bretagne ou en Norvège.
Nous soignons nos rhumatismes dans les sources chaudes de Loutra. Mêlées à l'eau de mer dans un petit bassin sur la plage, la température est idéale.
Départ pour l'ile de Serifos, 20 milles au sud. Meltem absent. Vent d'ouest dans le chenal entre les îles qui nous permet de couper la bourrique quelques heures. Je ne peux inscrire le nombre de milles au loch ou le nombre d'heures moteur, ce que je fais d'habitude pour que le blog fasse office de journal de bord. Les plastiques des compteurs, cuits au soleil rendent toute lecture impossible. Un an auparavant, nous explorions les Antilles pour 4 mois sur un voilier Amel Sharky âgé de 30 ans. Mais combien mieux conservé que ce Jeanneau de 14 ans.
Mouillage devant Livhadi, belle plage au sud est de l'île, pour une fois pas trop tard. Beaucoup de place, bonne tenue de l'ancre. Chaleur écrasante.
Au port, nous trouvons quelques pièces de plomberie pour réparer la douchette. Bus pour la chora, c'est à dire le village perché 600 mètres au dessus de la mer.
Pat est comblée par des paysages typiques des Cyclades, ruelles blanchies à la chaux et clochers bleus.
Ouzo et souvlakis délicieuse dans la petite taverna juste au dessus des moulins à vent, devant cette carte postale. Argentine-Pays bas. Nous ne tiendrons pas jusqu'a la fin de la 1ère mi-temps.
Jeudi 10 juillet
Une dernière touche de bricolage et la douchette de pont est opérationnelle. La pompe à eau douce peut être remise en route. L'échelle de bain en profite pour lâcher. C'est pourtant bien utile pour remonter sur le bateau
Vérification des niveaux moteurs puis appareillage pour Paros. Nous ferons l'impasse sur Sifnos, un vent de sud ouest est annoncé pour cette nuit et pas vraiment d'endroit protégé sur cette île. 22 milles dans le sud est. Pétole. Tout au diesel. Petite houle latérale suffisante pour rouler le bateau. Les Blanc Jouvan regrettent le catamaran.
Nous contournons l'ilot Despotikos par le sud et mouillons entre celui-ci et antiparos. Petite mer intérieure. De la place partout. Bonne tenue de l'ancre sur fond de sable. Une dizaine de bateaux. On ne se gêne pas vraiment. Et protection parfaite du vent de sud annoncé.
Idéal pour le kite. Marius arrive à tirer quelques bords. Pas assez de vent pour moi.
Premier dîner au calme sur le bateau. Une taverna de l' autre côté de la baie. Un peu loin sur notre micro annexe.
Réservoirs d'eau douce vides. Il n'y avait pas moyen de savoir ou nous en étions de la conso d'eau douce. Il va falloir trouver un port.
Bonne nuit malgré le coup de vent du sud.
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