Départ 9 h 30 pour la presqu’ile de Tautira
Photo non contractuelle. On voit que les filles commencent à s’amariner et ont retrouvé le sourire. J’ai essayé de gommer le manche du bali sur photoshop pour ne pas être traité de sexiste. Mais échec.
Nous quittons notre joli Motu pour prendre la passe de mahaena. Cap au Sud Est vers la « presqu’ile de Tahiti.
Un boulon me semble dépasser un peu au niveau de l’étai avant. Il est en fait cassé net. L’étai avant et donc le mât ne tiennent plus que par le petit bout de boulon rouillé de droite.
On affale la grand voile en vitesse et on sécurise l’étai avec une drisse de spi pour soulager ce pauvre demi boulon.
Retour prudent au même mouillage.
J’envoie des photos et message à TYC. On continue à sécuriser le mât en posant la bôme sur le pont, pour éviter qu’elle ne tire le mât vers l’arrière. On ajoute la drisse de grand voile les écoutes de foc, encore un bout qui passe par là pour retenir le mât vers l’avant.
Bertrand va essayer de nous trouver un gréeur sur Papeete pour réparer sur place.
Il n’a jamais vu ça. Nous si. Vingt cinq ans auparavant, un horrible convoyage depuis Messine jusqu’à Marseille. Quinze jours de mistral vent dans le nez. Beaucoup de choses avaient cassé sur le bateau. En arrivant à Cassis, on découvre la ferrure qui tient le même hauban avant complètement ouverte. Quelques heures de navigation en plus et le mât tombait. Et les Blanc Jouvan , eux ont démâté en 2012, pour de vrai. La routine donc.
Petit tour à terre en annexe. On accoste devant une jolie maison. La charmante propriétaire emmène une partie de l’équipe au supermarché dans sa voiture , les autres vont faire le plein de fruit frais au bord de la route. Vive l’hospitalité Polynésienne retrouvée.
Emilien viendra normalement demain avec une chape et un gros boulon de 20 x 120 pour la réparation
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