Le graal du kitesurf. Une petite session avant la nuit.
Les Briefing au bateau pour identifier les poissons mangeables, qui n’ont pas la gratte (ciguateira). Cap sur une patate au milieu du lagon.
Diner au Snack d’Hirifa. Plutôt un sacré restaurant où le cochon tourne sur la broche depuis le matin . AnIsa est une hôtesse charmante.
Les équipages de plusieurs bateaux sont là. Une ambiance d’escale au bout du monde.
Aline, de Tuamotu kitesurf nous recrute pour le lendemain. Un cargo (ici on dit une goélette même s’il n’y a pas la moindre voile) doit livrer des matériaux pour construire sur le motu un abri en dur pour stocker voiles et surfs. Elle a besoin d’un maximum de bras pour le déchargement.
Nuit de grains et coups de vent.
Jeudi 15
Matinée de travaux d’Hercule. Les équipages ont répondu présents et a trente personnes , ça va vite.
Au fond, le Cobia. Il n’était jamais venu mouiller ici
Les frères de notre repas d’hier
Réhydratation
La dream team
Le vent n’est pas trop fort pour une fois. C’est l’occasion de prendre une leçon de chasse sous marine, toujours avec Aline. Avec les trois garçons.
Les Briefing au bateau pour identifier les poissons mangeables, qui n’ont pas la gratte (ciguateira). Cap sur une patate au milieu du lagon.
Nos premières et seules victimes seront des chirurgiens nasons. ça ne s’invente pas. Neuf en tout.
Leçon de vidage et lever des filets. A l’arrière plan, un invité intéressé par notre pêche.
Le dur métier d’écailleur
Ils nourriront douze affamés sans problème. Et même en salade le lendemain.
J’ai pêché mon premier poisson au fusil. Et ouvert moi même ma première noix de coco à la machette pour boire l’eau. Des premières fois encore possible à la cinquantaine qui font plaisir.
Vendredi 16
Pendant que certains nagent ou naviguent, je donne un coup de main pour monter l’abri. L’appel du béton.
Plongée l’après midi à la passe sud de Fakarava. Plein les yeux.
Devant la passe, le village de tetamanu avec sa jolie église. Ancienne capitale des tuamotu. Maintenant village fantome. Un hotel pour les plongeurs. Un autre hotel qui semble avoir été victime de l’épidémie de Covid. Le Tetamanu sauvage. Difficile de dire s’il s’en remettra. Dommage le site est incroyable.
Samedi 17
Repas de midi à la pension Raimiti. Jolis bungalow en bois du coin éclairés par des lampes à pétrole.
Délicieux poissons, en salade puis au four. Un peu cher mais on est au bout du monde d’une part et on a plus grand chose à manger sur le bateau d’autre part.
Pour y aller depuis notre mouillage, marche d’une heure et demie sur le platier côté océan. Sauvage. Magique. Le calme du lagon comparé au vagues battants sur le récif à l’extérieur. Une petite séance de soorts de voile avant, une après, et la nuit est là. Les journées passent à une vitesse infernale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire