Moteur babord 3819 h
Le plein de gasoil. Ici , en y étant à 7 h 30, on finit à 10 h.
128 litres dans le réservoir babord, 50 dans le réservoir tribord.
Pendant ce temps, les plongeurs « expérimentés « forment une première palanquée. Les néophytes partent pour un baptême en début d’après midi. Nous déplaçons le bateau pour aller mouiller 2 milles plus au sud devant Fakarava yacht service. Je m’imaginais un chantier naval avec des grues , des bers , des hangars. C’est une petite maison. Aldric, très sympa peut faire une lessive, louer des vélos, mettre sa wifi à dispo. Pour les algues pas de solution. Pour la rame de l’annexe perdue (un jour , une m....}, la latte idem. Il nous prête une aiguille, il n’en a pas assez pour les vendre, pour recoudre la voile. On est vraiment au bout du monde. Nous la cassons évidemment au premier passage à travers le dacron.
Les baptemisés réintègrent le bateau, les voileux font de la wing, nous finissons nos piètres courses et reprenons l’annexe non sans qu’un mi rasta mi clodo avec 6 chiens nous dise qu’on est chez lui et que le bateau le gêne. Ca faisait longtemps. 99% sont accueillants mais il y en a toujours un qui traine.
Le soir repas de gala pour l’anniversaire de soso.
Nuit encore bien ventée. Ca souffle à 20 noeuds, nous sommes bien protégés par la cote Nord est de Fakarava mais le bateau tire sur son ancre comme un cheval furieux.
Mardi 13 juillet.
Encore des courses et la récupération du linge de bonne heure. Pour nous, 7 h, c’est de bonne heure. Ici c’est 5 h. Le camion a fruits et légumes est déjà parti. On trouve les produits de première nécessité à la boulangerie superette. Ben oui, à douze, le petit frigo se vide rapidement.
Puis cap au Sud de l’ile. Le vent ayant viré Sud Est, c’est donc à nouveau au près. Il nous aurait bien arrangé ce sud est pour venir a faka. Sur mer peu agitée dans le lagon.
En navigation sur mer plate, le poste de barre est très fréquenté.
Des qu’on s’éloigne de la protection de la côte de l’atoll, pas plus de vingt noeuds de vent, les vagues se forment. Mais c’est vraiment plaisant de tirer des bords dans ce bon vent établi.
Mouillage a Maruku, au milieu de nulle part, sur la côte Est pour la pause déjeuner. Entre la passe Nord et la passe sud. Le lagon fait 35 milles de long, (plus de 60 km) une vraie mer Finalement c’est si beau qu’on décide d’y rester pour la nuit. Baignade, wing, kite tout l’après midi.
Le vent est complètement off shore. Il vient du rivage et pousse au centre du lagon. Du coup mer plate pour naviguer, c’est bien agréable. Si on dérive trop, l’annexe vient nous rechercher. On avait demandé à avoir une annexe un peu puissante , avec un 15 cv pour la sécurité. Elle fonctionne très bien. Ben c’est sur qu’il ne faut pas qu’elle tombe en panne. Le kiteur en difficultés passerait pas mal de temps en mer.
La nuit tombée, dans la cuisine ça s’active
Marco relève le défi du barbec , malgré les grains et des rafales à 20 noeuds. Dédicace spéciale Damien.
Mercredi 14 juillet. Fête nationale.
Changement de stratégie. Activité nautiques le matin. On naviguera l’après midi. L’alizé est fort la nuit et le matin et se repose un peu l’après midi. Comme on doit encore aller contre le vent, on en profitera.
Coline donnée en pature aux requins
Un peu de maintenance aussi. Nettoyage des fonds de cale, niveaux moteurs...
Appareillage à 13h30.
Il faut garder de la marge, avoir le soleil haut pendant la nav pour voir les patates. Risues limités à Fakarava, on peut suivre un chenal bien balisé, presque garanti sans patates. Surveiller quand même les bouées des parcs des fermes perlières.
Vent de face. Moteurs. L’équipage peut vaquer à ses occupations
Gaston fait décoller et atterrir son drone sans problème en navigation; son papa a les coronaires un peu serrées.
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